Lors de ce colloque, placé sous le thème "La crise économique et l'importance de l'investissement", le ministre du Plan et de l'Investissement vietnamien Vo Hông Phuc a souligné que chaque pays de la région a fait et fait de gros efforts pour limiter l'impact de cette crise. Grâce à leurs ressources humaines abondantes, les pays d'Asie orientale coopéreront "plus étroitement et efficacement" dans la limitation des impacts négatifs sur la région, a-t-il dit.
Les économistes ont proposé des solutions pour la période d'après-crise comme l'investissement en Asie orientale, le développement des infrastructures... Ils ont discuté aussi des impacts de la crise financière mondiale sur l'économie du Vietnam.
Selon Vo Tri Thành, de l'Institut d'études et de gestion économiques (dépendant du ministère du Plan et de l'Investissement), "le Vietnam faisant face actuellement à des difficultés, l'objectif est de maîtriser la récession économique, d'assurer l'emploi et la stabilité sociale, de poursuivre la réforme administrative, celle du marché du travail et la réforme des entreprises et des banques". Concernant une récente étude dans laquelle le Vietnam figure dans la liste des pays asiatiques dont la croissance économique serait positive cette année, de l'ordre de 0,3%, M. Thành a été plus optimiste en estimant que "si l'on applique bien les politiques monétaires et celles de promotion commerciale du gouvernement, alors la croissance atteindra 4-5%".
Les participants sont tombés d'accord sur le rôle de l'Asie orientale dans la maîtrise de la crise économique. Selon eux, l'Asie peut développer son économie en renforçant sa coopération financière, commerciale... Ils ont estimé aussi que l'ASEAN et l'Asie orientale devaient lutter contre le protectionnisme, maintenir leur dynamisme, accélérer leur intégration économique...
Huong Linh/CVN