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Le premier vice-président de la région Hauts-de-France, Gérald Darmanin (gauche), s'entretient avec François Fillon, le 17 février à Tourcoing. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Ce n'est pas comme cela que j'imagine l'engagement politique national. Je quitte mon poste de secrétaire gal adjoint de les Républicains", a tweeté le maire de Tourcoing après l'intervention de François Fillon au JT de France 2 consécutive au rassemblement du Trocadéro, à Paris.
Et M. Darmanin de lancer, dans un second tweet, que "le respect de la parole donnée est la seule façon de lutter contre le FN. La trahir, c'est creuser le fossé avec le peuple".
Le 2 mars, au lendemain de l'annonce par François Fillon de sa convocation chez les juges le 15 mars en vue d'une mise en examen dans l'affaire des emplois fictifs et de sa volonté d'aller jusqu'au bout, M. Darmanin avait tweeté: "Jusqu'à présent, ce sont les socialistes qui faisaient monter le Front national, maintenant c'est nous. J'ai honte de ma droite".
François Fillon, qui avait d'abord promis de se rétracter en cas de mise en examen, avait ensuite changé de position pour s'en remettre "au seul suffrage universel".
Pendant la campagne de la primaire de la droite, l'ancien Premier ministre avait attaqué Nicolas Sarkozy sur ses déboires judiciaires en lâchant notamment: "Imagine-t-on le général De Gaulle mis en examen ?"
De son côté, un autre vice-président LR de la région des Hauts-de-France, le sarkozyste Sébastien Huyghe, a demandé ànouveau une réunion du bureau politique, "seule instance officielle pouvant prendre les décisions qui s'imposent", autrement dit le retrait de François Fillon "pour donner une chance à nos idées de pouvoir l'emporter" à la présidentielle.
François Fillon a déclaré le 6 mars sur France 2 : "Si j'avais été mis en examen il y a deux mois, je n'aurais pas été candidat à l'élection présidentielle", dénonçant le calendrier judiciaire comme une forme de "hold up démocratique".