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Le président du Nicaragua Daniel Ortega le 6 novembre 2016, sort d'un bureau de vote à Managua. |
«Reconnaître ce que prescrit le Conseil suprême électoral (CSE), c’est renforcer la paix», a déclaré le chef de l’État issu du Front sandiniste de libération nationale (FSLN), lors d’une cérémonie.
En novembre, cet ancien chef de la guérilla ayant mené la révolution sandiniste en 1979 était arrivé largement en tête d’élections générales qualifiées de «farce» par l’opposition, obtenant un quatrième mandat avec cette fois son épouse comme vice-présidente.
Plusieurs groupes d’opposition avaient été exclus du scrutin, et ont refusé de reconnaître les résultats, dénonçant une abstention bien supérieure selon eux au taux officiel et l’absence d’observateurs internationaux.
Les responsables de l’opposition ont prévenu qu’ils intensifieraient les manifestations dans la rue pour rétablir selon eux la démocratie et l’État de droit dans ce pays d’Amérique centrale.
Daniel Ortega doit être investi en mars pour un troisième mandat successif. Déjà président de 1985 à 1990, Daniel Ortega a été réélu en 2006 et en 2011, avant de faire modifier la Constitution pour autoriser la réélection illimitée du président.
AFP/VNA/CVN