>>États-Unis : un vaccin contre le COVID-19 pourrait être prêt dans un mois
>>Les pays riches fautent à ne pas soutenir un vaccin
Donald Trump lors d'un conférence de presse à la Maison Blanche, à Washington, le 16 septembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Nous sommes prêts. Nos militaires et les autres responsables sont prêts à agir. Nous pensons que (la distribution d'un vaccin) pourrait même commencer dès octobre. Sans doute novembre ou décembre au plus tard", a martelé le président américain lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche, prenant ses distances avec le chef des autorités sanitaires américaines.
Interrogé au Congrès, le directeur des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), Robert Redfield a estimé plus tôt dans la journée que la majorité des Américains ne pourraient pas bénéficier d'un vaccin avant "le deuxième ou troisième trimestre de 2021", même si celui-ci était autorisé dans les prochaines semaines.
"Je pense qu'il a fait une erreur quand il a dit ça. C'est une information incorrecte", a réagi Donald Trump, qui a fait de l'arrivée imminente d'un vaccin un thème central de sa campagne en vue de l'élection présidentielle du 3 novembre.
Mais c'est aussi sur la pandémie, qui a fait près de 200.000 morts aux États-Unis, que son adversaire démocrate cherche à le discréditer.
Mardi soir 15 septembre, Donald Trump avait de nouveau cherché à rassurer la population lors d'une émission de télévision en affirmant que le coronavirus finirait par disparaître avec le temps.
"Tout va bien se passer, c'est en train de disparaître. Et cela disparaîtra encore plus vite avec les vaccins", a dit l'ancien homme d'affaires sur la chaîne ABC.