>>La France et la Russie vont "coordonner" leurs frappes contre l'EI
Le président russe Vladimir Poutine à Sotchi, dans le sud de la Russie, le 17 mai. |
Les présidents russe et français entendent également "travailler ensemble sur des questions d'actualité internationale et régionale, y compris la lutte contre le terrorisme", a indiqué le Kremlin dans un communiqué.
C'est Vladimir "Poutine qui a appelé M. Macron", investi le 14 mai président de la République française, a précisé à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Le 8 mai, le président russe avait exhorté M. Macron, dans un message de félicitations pour son élection à la présidence française, à "surmonter la méfiance mutuelle" entre Paris et Moscou de façon à combattre ensemble "la menace croissante du terrorisme et de l'extrémisme violent".
Jeudi 18 mai, M. "Poutine a de nouveau félicité son homologue français pour sa prise officielle de fonctions et pour la formation d'un nouveau gouvernement", selon le communiqué du Kremlin. "Les deux parties ont exprimé leur volonté de développer les relations russo-françaises traditionnellement amicales dans les domaines politique, économique et culturel".
Les deux hommes ont également discuté des possibilités d'une prochaine rencontre, a ajouté le Kremlin, sans plus de détails.
Dans l'entourage de M. Macron, on a précisé que "malgré les divergences de positions sur différents sujets", les deux hommes avaient "rappelé la relation ancienne et particulière entre les deux pays, qui ont traversé 300 ans de relations diplomatiques". "Citant le général de Gaulle, le président Poutine a souligné que la France et la Russie étaient fortes quand elles étaient unies", a-t-on encore ajouté.
De même source, les deux présidents sont convenus de "poursuivre le dialogue sur les crises régionales (Ukraine, Syrie) et les relations bilatérales (sécurité, économie, culture)".
Les relations entre la France et la Russie sont actuellement tendues, en raison notamment de la situation en Ukraine et à la suite des sanctions économiques sévères imposées par l'Union européenne à l'encontre de Moscou après l'annexion par la Russie de la péninsule ukrainienne de Crimée en 2014.
AFP/VNA/CVN