"Notre première priorité est relancer la croissance en Europe, parce que nous pensons qu'à partir de là, beaucoup d'autres choses suivront, une plus grande solidarité, une plus grande générosité, une plus grande ouverture à l'élargissement" , a-t-il dit lors d'un entretien avec quelques journalistes européens. "Et la façon d'y arriver est de renforcer le marché unique, particulièrement dans les services et dans le commerce sur Internet" , a-t-il estimé. "Notre seconde priorité est l'ouverture de l'Europe, la poursuite de l'élargissement dans les Balkans" , a ajouté M. Sikorski.
Évoquant la crise de la dette en Grèce menacée de faillite, il a souligné que la Pologne n'était pas dans la zone euro, mais qu'elle allait "donner des avis et essayer de contribuer à la solution" .
Il a regretté que les pays de la zone euro n'aient pas tous fait comme la Pologne il y a plusieurs années "en s'imposant un plafond institutionnel d'endettement". "Nous sommes arrivés très près de ce plafond cette année et cela nous a forcés à tailler dans les dépenses (...) pour limiter l'endettement" , a-t-il rappelé.
Le ministre a espéré que la Pologne "donnera le bon exemple" en Europe. "Regardez les raisons pour lesquelles nous n'avons pas eu de récession. Il y en a plusieurs (...) mais le facteur déterminant a été l'imperturbabilité et la confiance du consommateur polonais" , a-t-il commenté. "J'espère que les faits pourront convaincre que l'optimisme et la confiance peuvent aider à résoudre la crise économique" , a-t-il ajouté.
AFP/VNA/CVN