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Le président russe Vladimir Poutine, le 30 juillet à Saint Pétersbourg. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Approuvée par les deux chambres du parlement russe fin juillet, la loi, censée entrer en vigueur le 1er novembre, a été publiée dimanche 30 juillet sur le site de diffusion officielle des documents juridiques des autorités.
Dénoncé par plusieurs groupes de l'internet russes comme "flou" et trop restrictif, le texte interdit aux propriétaires des "anonymizers" de fournir un accès à ces services sur le territoire russe au cas où ceux-ci sont utilisés pour accéder aux sites bloqués en Russie.
L'agence russe de surveillance des télécommunications Roskomnadzor sera chargée d'établir la liste des services d'anonymisation et sera autorisée à les bloquer en Russie s'ils ne respectent pas cette interdiction, précise la loi.
Roskomnadzor va également coopérer avec les forces de l'ordre et de sécurité russes pour obtenir des informations sur les services permettant d'accéder aux sites bloqués, selon la même source.
Deux jours après l'adoption de la loi par la Douma d'État (Chambre basse du Parlement), un millier de Russes ont manifesté à Moscou pour protester contre le renforcement de la surveillance et des restrictions sur Internet.
Le net russe, très utilisé par l'opposition, faute d'accès aux médias officiels, connaît ces dernières années un tour de vis des autorités et la tendance se renforce actuellement sur fond de lutte antiterroriste.
Fin juillet, le Parlement russe a également voté une loi obligeant les utilisateurs à s'identifier par un numéro de téléphone pour utiliser les messageries sur internet. Fin juin, Roskomnadzor, l'autorité de surveillance des médias, avait menacé de bloquer Telegram, une messagerie très populaire en Russie pour son niveau élevé de cryptage.
Et depuis le 1er janvier, les entreprises web russes et étrangères sont forcées de stocker les données de leurs utilisateurs en Russie et de les transmettre aux autorités si elles en font la demande.
AFP/VNA/CVN