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Une séance d'expérimentation de l'histoire dans un musée à Hanoï. |
Photo : Lê Vân/CVN |
En plus des matières obligatoires, ils sélectionneront cinq matières parmi trois modules : sciences sociales (histoire, géographie, éducation économique et droit) ; sciences naturelles (physique, chimie, biologie) ; technologies et arts (technologie, informatique, arts).
Le vice-ministre de l’Éducation et de la Formation, Nguyên Huu Dô, se veut rassurant et s’efforce de dissiper les inquiétudes concernant l’étiolement de l’enseignement de l’histoire dans les lycées.
Il a affirmé que son ministère a construit et promulgué le programme d’enseignement général en 2018 conformément aux lignes directrices du Parti et aux dispositions légales pertinentes de l’État.
Dans ce cursus, la discipline d’histoire a l’avantage d’éduquer le patriotisme et la fierté nationale, d’aider les élèves à tirer des leçons de la vie, a-t-il indiqué.
Au primaire, les contenus de l’enseignement de l’histoire sont réalisés dans les matières de sciences naturelle et sociale, d’histoire et de géographie, sans discontinuité de la première à la cinquième classe.
Cette formation aide les écoliers à se familiariser avec certains contenus de base de l’histoire du Vietnam et du monde, à éveiller leur passion et leur intérêt pour les études et à développer leurs premières aptitudes dans les différentes facettes de l’intelligence et de la vie en société.
Au secondaire du premier degré, de la 6e à la 9e classe, l’enseignement de l’histoire équipe les collégiens des connaissances générales et essentielles de l’histoire du monde et du Vietnam depuis la préhistoire aux temps modernes. L’enseignement de l’histoire du Vietnam est dispensé de manière complète et intégrale.
Au secondaire du second degré (3 années d’études) conduisant au baccalauréat, la matière d’histoire fait partie des sciences sociales, enseignée avec des contenus approfondis. Les lycéens doivent apprendre trois matières optionnelles dans trois modules.
Le cursus consacre 20% du temps au programme local élaboré par les localités. Les contenus relatifs à leur histoire restent au menu de la 6e à la 12e classe, de quoi assurer le rôle de l’enseignement de l’histoire au niveau d’enseignement général, a encore indiqué le vice-ministre Nguyên Huu Dô.