>>Google et Facebook n'accepteront que des employés vaccinés dans leurs locaux
Un magasin Walmart le 15 juillet 2020 à Washington. |
Un magasin Walmart le 15 juillet 2020 à Washington. Photo : AFP/VNA/CVN |
Ces décisions interviennent quelques jours après les nouvelles recommandations de la principale agence fédérale de santé publique des États-Unis (CDC), qui a de nouveau préconisé le port du masque en intérieur dans les zones où la circulation du virus est importante, même pour les personnes vaccinées.
Pour les clients, le numéro un de la distribution aux États-Unis Walmart prévoit de poster des affiches à l'entrée de ses établissements les encourageant "fortement" à se couvrir le bas du visage sans toutefois les y obliger.
Mais le port du masque s'imposera aux salariés travaillant dans les supermarchés, les entrepôts et les bureaux, qu'ils aient ou non reçu le sérum, précise Walmart sur son site internet.
L'entreprise qui a plusieurs fois donné le ton sur les consignes à suivre depuis le début de la pandémie, indiquera chaque semaine les zones concernées, en fonction des nouvelles données du CDC sur les taux de transmission.
L'été dernier, lorsque le masque était devenu aux États-Unis un symbole d'appartenance politique entre pro et anti-Trump, Walmart avait pris position en rendant le port obligatoire dans ses magasins, au risque de déplaire à une partie de sa clientèle.
"Le meilleur outil"
En mai, au lendemain de l'annonce d'un assouplissement des recommandations sur les masques par les CDC, le groupe avait décidé que la protection faciale n'était plus obligatoire dans ses magasins, mais qu'elle restait de rigueur lorsque la législation locale l'exigeait.
La propagation du variant Delta, qui fait flamber les cas de COVID-19 dans le monde, a changé la donne ces derniers jours. Disney a aussi ré-imposé cette semaine le masque à ses visiteurs dans les endroits fermés de ses parcs d'attraction.
Vendredi 30 juillet, le géant du divertissement a donné 60 jours à tous ses employés non-syndiqués pour se faire entièrement vacciner et a entamé des discussions pour les employés syndiqués.
"Les vaccins sont le meilleur outil dont nous disposons pour aider à contrôler cette pandémie mondiale et protéger nos employés", justifie le groupe dans un communiqué.
Google et Facebook avaient aussi annoncé mercredi 28 juillet qu'ils exigeraient de tous leurs employés amenés à se rendre dans leurs locaux qu'ils soient vaccinés.
Uber leur a emboîté le pas jeudi 29 juillet, selon des médias américains.
Walmart va aussi exiger des salariés travaillant au siège et ceux travaillant dans des bureaux régionaux et voyageant régulièrement d'être vaccinés d'ici le 4 octobre, selon un mémo interne consulté par l'AFP.
Pour encourager les salariés travaillant dans ses magasins, le groupe a doublé la prime à la vaccination, à 150 USD.
Twitter a pour sa part décidé de refermer les bureaux de New York et San Francisco, et de mettre en suspens tous les projets de réouverture d'autres sites.
Les fonctionnaires ne sont pas en reste : Joe Biden a pris une série de mesures jeudi pour doper la vaccination aux États-Unis, parmi lesquelles l'obligation pour des millions d'employés fédéraux soit d'être vaccinés, soit de porter le masque en continu et de se soumettre à des tests réguliers.