Le pétrole profite du dollar faible, se rapproche de ses plus hauts

Les cours du pétrole ont terminé en hausse jeudi 29 juillet, profitant toujours d'une baisse des réserves aux États-Unis ainsi que d'un dollar affaibli, pour se rapprocher de leurs récents sommets.

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Vue d'un établissement d'exploitation pétrolière à Riyad, en Arabie saoudite.
Photo : AFP/VNA/CVN

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a terminé en hausse de 1,75% ou 1,31 dollar, à 76,05 dollars, à Londres.

À New York, le baril de WTI a lui progressé de 1,71% ou 1,23 dollar, à 73,62 dollars.

Pour Matt Smith, responsable de la recherche sur les matières premières pour le cabinet ClipperData, le marché continuait de profiter de la baisse plus importante que prévu des réserves américaines de brut, annoncée mercredi 28 juillet.

Il était aussi soutenu par le communiqué de la Banque centrale américaine (Fed) et par les déclarations de son président, Jerome Powell, qui a maintenu, sans surprise, son ton accomodant, ce qui a entraîné le dollar à la baisse.

Souvent lié aux variations de sa monnaie d'échange et de cotation, le pétrole a alors gagné encore un peu plus de terrain. Il a clôturé proche de ses plus hauts niveaux de la séance, à portée de fusil des sommets connus début juillet.

Le WTI avait alors atteint 76,98 dollars le baril et le Brent, 77,84 dollars, des niveaux plus vus depuis respectivement novembre 2014 et octobre 2018.

Pour autant, même si la demande est soutenue, Matt Smith ne voit pas l'or noir grimper beaucoup plus.

"Quand on a approché ce seuil des 80 dollars" début juillet, le marché "a été un peu craintif, parce que la reprise de la demande est chaotique", selon l'analyste de ClipperData, du fait des incertitudes liées à la trajectoire de la pandémie de coronavirus, en particulier en Asie.

Aujourd'hui, les mêmes préoccupations demeurent, avec la propagation toujours importante du variant Delta.

Matt Smith a notamment souligné que la demande avait molli en Chine et en Inde, deux gros consommateurs de pétrole. "À moins que le dollar ne s'effondre", le potentiel de hausse est donc limité.

APS/VNA/CVN

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