Des politiques fiscales plus fermes dans de nombreux pays d'Afrique, la faible récession de l'économie sud-africaine et une forte croissance au Nigeria dans la seconde moitié de l'année 2009 ont appuyé la reprise, a indiqué le directeur du FMI à Nairobi.
L'Afrique du Sud et le Nigeria sont les 2 poids lourds économiques d'Afrique.
"Nous nous attendions à ce que les marchés d'Asie se remettent plus vite que ceux d'Afrique mais nous avons eu la surprise de voir que les économies en Afrique se remettaient plus vite que nous ne l'avions prévu", a relevé M. Strauss-Kahn lors d'une conférence de presse.
La directrice du FMI pour l'Afrique, Antoinette Monsio Sayeh, a indiqué que le continent devait s'attendre à une croissance de près de 2%.
"Nous attendions à pire (...). Mais nous pensons que nous devrions avoir un peu moins de 2% au lieu des 1% prévus", a affirmé Mme Sayeh.
"L'année 2009 a été une année difficile pour cette région. Le taux de moins de 2% arrive après plusieurs années de croissance de 5 à 7% dans la zone une augmentation significative du revenu par habitant", a-t-elle ajouté.
Selon le FMI, M. Strauss-Kahn effectue du 7 au 11 mars une tournée au Kenya, en Afrique du Sud et en Zambie, afin de "discuter des opportunités et des défis qui se présentent à l'Afrique à la suite de la crise" économique mondiale, avant un passage à Bruxelles (Belgique).
Il doit notamment participer à Nairobi à un débat au côté de la Kényane Wangari Maathaï, récompensée du prix Nobel de la Paix en 2004, pour son combat en faveur du développement durable et de la démocratie.
AFP/VNA/CVN