Face à cette situation, le ministère des Finances et celui de l'Industrie et du Commerce, après maintes analyses, ont autorisé la majoration du prix. "Il s'agit d'une mesure nécessaire dans ce contexte précis", déclare le chef du Département de gestion des prix, relevant du ministère des Finances.
Malgré les majorations, le prix de l'essence au Vietnam est proche de celui fixé en Chine et reste inférieur à ceux pratiqués dans les autres pays de la région (entre 942 et 6.473 dôngs le litre). Actuellement, un litre d'essence A92 au Vietnam coûte 14.200 dôngs tandis qu'à Singapour, il dépasse les 20.672 dôngs. En Thaïlande, il atteint 14.900 dôngs ; au Laos, 16.686 dôngs ; et au Cambodge, 15.376 dôngs.
Le pays connaît un prix inférieur à ceux d'autres nations régionales, car, selon les explications du ministère des Finances, le Vietnam applique des mesures de réduction de la taxe d'importation et d'autres outils financiers pour gérer le cours de cette énergie.
Toutefois, d'après le ministère des Finances, le prix de l'essence au Vietnam ne devrait pas être inférieur à d'autres pays voisins pour éviter les trafics illégaux et les tricheries commerciales.
Pour la transparence dans la gestion du prix des carburants, le ministère des Finances continue à modifier les appareils de gestion en respectant le principe : appliquer le mécanisme du marché vis-à-vis de ce produit, sans subventions étatiques. Les entreprises peuvent modifier le prix de détail selon le cours du marché, sans toutefois provoquer de bouleversements. Dans des cas spécifiques (le prix du brut sur le marché mondial augmente trop par exemple), l'État élaborera des mesures concrètes.
Hoàng Hoa/CVN