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Nguyên Tri Thuc, directeur de l'hôpital Cho Rây, prend la parole lors de l'ouverture de conférence, le 19 avril à Hô Chi Minh-Ville. |
L'événement a dévoilé également des échanges d’experts du Centre global des soins infirmiers, de l’Université de Tokyo et du bureau régional de CDC de l'Asie du Sud-Est. Le corps médical vietnamien a saisi l’occasion pour discuter, partager des expériences et trouver de nouvelles solutions dans le contrôle des infections et la réponse aux épidémies.
Selon Hà Thi Kim Phuong, cheffe du Département des sciences infirmières et nutritionnelles et du contrôle des infections de ministère de la Santé, jusqu'en février 2024, à l’échelle nationale, il n’y a que 96 hôpitaux participant au réseau national de surveillance des infections nosocomiales.
Ce chiffre montre le manque d’attention à la surveillance du contrôle des infections, par une collecte incomplète de données ou l'absence de collecte de données par les hôpitaux. En raison de l’instabilité et de la capacité professionnelle limitée des employés dans ce domaine, cette surveillance n’est pas bien comprise. En outre, la pénurie de kit de test biologique entrave le travail.
La mondialisation s’accompagne de voyages internationaux en hausse. Dans ce contexte, les épidémies (COVID-19, Zika ou Ebola) et la pharmacorésistance touchent non seulement la santé publique, mais aussi l'économie et la société, d’une manière négative. Le contrôle des infections et la réponse rapide aux épidémies reposent sur les épaules de tout le monde, pas uniquement sur les établissements de santé.
Il n’y a que 96 hôpitaux participant au réseau national de surveillance des infections nosocomiales. |
“Le succès du contrôle des infections et de la réponse aux épidémies est le fruits des efforts de toutes les parties prenantes, et pas seulement des efforts individuels”, a-t-elle déclaré.
Nguyên Tri Thuc, directeur de l'hôpital Cho Rây, a partagé le même avis. Selon lui, le personnel médical au Vietnam n'est pas encore conscient de l’importance du contrôle des infections nosocomiales. Il permet de minimiser les infections, de réduire l’antibiorésistance, le séjour à l’hôpital des patients et son coût, assurant donc leur sécurité. “Il faut changer la vision du corps médical, des patients et de leurs proches. Cependant, ce n’est pas facile”, a-t-il déclaré.
Établi très tôt, le service de contrôle des infections de l'hôpital Cho Rây a réalisé des travaux significatifs : réduction du taux d’infections nosocomiales et d’exposition aux maladies du personnel médical, ainsi que participation active à plusieurs activités hospitalières.
L'hôpital a mis en œuvre diverses mesures telles que prévention de la pneumonie sous ventilation, de la multirésistance aux médicaments, projet d'amélioration de l'environnement, etc. L'hôpital a également développé un processus de réponse aux épidémies dans les établissements de santé.
Texte et photos : Quang Châu/CVN