Outre le président du groupe Hoà Phat, Trân Dinh Long, 3 autres hommes d'affaires engagent des négociations avec des constructeurs de France et des États-Unis. Des achats qui sont évalués entre 7 et 12 millions de dollars l'appareil qui doit être aisé à utiliser et notamment répondre aux spécificités de l'aviation civile vietnamienne et de ses infrastructures. Il faut y ajouter des frais d'entretien acceptables. Si les négociations aboutissent, le deuxième avion privé devrait arriver au Vietnam au 2e semestre de l'année et décoller en février 2011.
"Vasco et plusieurs autres sociétés nationales sont capables d'entretenir l'avion de Doàn Nguyên Duc, d'embaucher son pilote et d'effectuer les formalités de vol", fait savoir Bùi Ngoc Hoàng, directeur de Vasco. Selon un expert du secteur aérien, les négociations d'achat ne sont pas difficiles, car 4 ou 5 constructeurs ont envoyé il y a 2 ans des représentants au Vietnam pour s'informer sur le marché vietnamien et inciter la clientèle potentielle. Euro Helicopter a annoncé début 2009 le prix de plusieurs de ses hélicoptères modernes et confortables, entre un et 3 millions de dollars l'appareil. Pour ceux d'occasion, le prix est bien sûr plus moins élevé. "Avec la reprise de l'économie et les besoins de circulation des hommes d'affaires sont en pleine croissance, plusieurs appareils seront donc importés au Vietnam dans les prochaines années", affirme M. Hoàng.
À noter que le gouvernement limite à présent les importations de "produits luxueux", dont les voitures et avions. Par ailleurs, les formalités administratives pour les plans de vol restent assez complexes, bien que Vasco, la Société de services aériens du Nord et son homologue du Sud puissent aider leurs clients à les remplir.
Tùng Chi/CVN