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Des gaz lacrymogènes lancés contre des manifestants devant le bureau du Premier ministre du Sri Lanka, à Colombo le 13 juillet. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Selon ces données, 42 personnes ont été blessées lors des troubles devant le parlement, dont cinq femmes. Deux journalistes, deux policiers et un militaire ont également été blessés.
Le premier cas de décès a été enregistré mercredi 13 juillet devant le bureau du premier ministre à Colombo. Selon le quotidien lankais Daily Mirror, un manifestant de 26 ans est mort en raison de problèmes respiratoires, après que la police ait utilisé des gaz lacrymogènes.
Le 9 juillet, des manifestations de masse, accompagnées d'émeutes, ont éclaté à Sri Lanka avec une vigueur renouvelée. Ils réclament la démission du président Gotabaya Rajapaksa, ainsi qu'un changement général de gouvernement. Ils ont pris les résidences du chef de l'État et du premier ministre Ranil Wickremesinghe. Au cours des manifestations de samedi 9 juillet, 103 personnes ont été blessées.
M. Rajapaksa a quitté le Sri Lanka et se réfugie actuellement aux Maldives voisines. Sa démission n'a pas encore été officiellement publiée.
Le mécontentement de la population est causé par la grave détérioration de la vie au Sri Lanka en raison de la crise économique. Comme l'a rapporté dans une interview avec TASS M. Wickremesinghe, l'État insulaire connaît la pire crise de l'histoire moderne.
Selon le Premier ministre, le pays connaît une grave pénurie de devises, de carburant, de produits pétroliers, d'engrais, de nourriture pour certaines populations et de médicaments. Il estime qu'il faudra au moins trois ans pour surmonter complètement la crise économique.
TASS/VNA/CVN