Ce plan a pour objectif d'améliorer et de moderniser le réseau de ports de pêche littoraux et insulaires en vue d'une meilleure exploitation des produits halieutiques, de répondre aux besoins des pêcheurs en termes d'embarquement et de débarquement, ainsi qu'au développement des services associés.
Selon ce plan, dans 10 ans, le pays recenserait 221 ports et embarcadères de pêche où transiteront annuellement 2,36 millions de tonnes de produits aquatiques.
Un investissement de 8.000 milliards de dôngs
D'ici 2020, 8.000 milliards de dôngs seront investis en 3 phases : plus de 2.300 milliards d'ici 2012, environ 4.000 milliards entre 2013 et 2015 et 1.700 milliards de 2016 à 2020. Diverses sources seront sollicitées : budget d'État, fonds d'entreprises et capitaux étrangers.
D'ici 2012, seront privilégiés les ports ayant une bonne position géographique, ceux favorables à l'abri des bateaux en cas de tempête, ainsi que l'achèvement des ouvrages en travaux. Après 2012, sur la base de la situation réelle et des besoins de développement de chaque localité, plusieurs sites continueront d'être élargis et modernisés pour devenir des ports de pêche internationaux.
En particulier, ce plan d'aménagement accordera une priorité aux sites favorables à la communication régionale, à ceux basés dans des îles bien positionnées géographiquement ou situés à proximité de grandes zones de pêche.
En outre, afin de garantir le budget pour les activités de réparation et de maintenance des ouvrages, la perception des frais se poursuit dans les grands ports avec notamment les taxes d'exploitation d'infrastructures et de circulation. Ce plan d'aménagement des ports de pêche compte aussi s'appuyer sur la participation des diverses composantes économiques dans l'investissement, la construction ou la gestion des ports.
Phuong Linh/CVN