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Logo de la Compagnie pétrolière britannique British Petroleum, pris le 20 septembre 2008 dans l'État de Virginie, aux États-unis. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le ministère irakien du pétrole avait signé un contrat de consultant avec BP en 2013 pour étudier les réserves et trouver les moyens de développer le champ de Baba Gargar, le plus vieux d'Irak - dont l'exploitation remonte à 1927 -, et celui de Havana.
BP avait établi une base dans la région pour effectuer cette tâche mais avait dû cesser son travail lorsque les combattants kurdes (peshmergas) s'étaient emparés des champs en 2014, profitant du chaos né de l'offensive éclair des jihadistes du groupe État islamique (EI) dans le pays.
La capacité du champ de Baba Gargar est de 50.000 barils par jour et celui de Havana de 50.000 à 60.000 b/j, selon un responsable de la compagnie publique irakienne, la North Oil Compny (NOC).
À la faveur d'une offensive éclair, les forces irakiennes se sont réappropriées lundi 16 octobre et mardi 17 octobre cinq des six champs pétroliers de la région de Kikouk, disputée avec la région autonome du Kurdistan irakien.