>>Canada : première collision entre un drone et un avion commercial
Un Bombardier CSeries a atterri à Mirabel, au Québec, le 16 septembre 2013. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le programme C-Series de l’avionneur canadien Bombardier intervient au moment où le groupe canadien est engagé dans un bras de fer commercial avec les États-Unis qui ont imposé des droits de 220% sur ces avions importés sur leur sol, ainsi qu’une taxe antidumping de 80%.
Boeing accuse Bombardier de fabriquer ces avions grâce à des subventions publiques et de les avoir vendus à perte à Delta Air Lines. L’accord entre Airbus et Bombardier va permettre de dégager d’importantes économies de coûts sur la production du C-Series, dont le décollage commercial tardait à venir, et de lui faire bénéficier de la force de frappe commerciale d’Airbus dans le monde, précisent les deux groupes dans un communiqué. Le siège de la production du programme restera à Québec.
Airbus détiendra approximativement 50,01% des parts de CSALP, l’entité qui gère le programme C-Series, et Bombardier et Investissement Québec respectivement 31 et 19%.
"Ceci est un accord gagnant-gagnant pour tout le monde !", a déclaré le président exécutif d’Airbus, Tom Enders. "Je n’ai pas de doute que notre partenariat avec Bombardier va gonfler les ventes et la valeur de ce programme énormément".
"Nous sommes très heureux d’accueillir Airbus dans le programme C-Series", a de son côté déclaré Alain Bellemare, le PDG de Bombardier. "Airbus est le partenaire parfait pour nous, Québec et Canada".
Un tel rapprochement avait été évoqué et des discussions avaient déjà eu lieu entre les deux partenaires il y a deux ans, mais le projet avait été abandonné.
Le C-Series est un avion de dernière génération construit en grande partie en matériaux composites. Il complète la gamme moyen-courrier d’Airbus, l’A320, capables d’emporter 140 passagers et au-delà.
AFP/VNA/CVN