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Saga Energy a signé un contrat portant sur un investissement de 2,5 milliards d'euros en Iran |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"La Norvège est pleinement engagée en faveur" de l'accord sur le nucléaire iranien de 2015 ayant permis l'ouverture de l'Iran aux investissements étrangers, a déclaré à l'AFP l'ambassadeur de Norvège, Lars Nordrum, en marge de la signature de l'accord, à sa résidence à Téhéran.
La signature du contrat a eu lieu quatre jours seulement après que le président américain Donald Trump eut annoncé son refus de certifier l'accord sur le nucléaire iranien.
Toutes les autres grandes puissances (Russie, Chine, France, Allemagne, Royaume-Uni) signataires de l'accord nucléaire avec l'Iran avaient dès vendredi 13 octobre unanimement pris sa défense.
Le contrat, signé entre Saga Energy et le groupe privé iranien Amin Energy Developpers, "est la preuve que nous prenons très au sérieux l'ouverture (de l'Iran), et nous verrons bientôt d'autres investissements" dans ce pays, a assuré M. Nordrum.
Selon ses promoteurs, le projet est soutenu par un consortium d'investisseurs européens, publics et privés, et par une garantie de l'État iranien.
Les 2,5 milliards d'euros nécessaires à sa réalisation doivent être investis sur cinq ans, et les panneaux solaires installés en plusieurs endroits du centre désertique de l'Iran.
"Nous espérons construire une usine en Iran pour produire les panneaux solaires de façon à créer aussi des emplois" locaux, a déclaré Gaute Steinkopf, directeur du développement de Saga Energy.
Nombre de compagnies européennes et asiatiques montrent un grand intérêt pour le marché iranien, encore largement vierge après des années d'isolement de l'Iran, pays de plus de 80 millions d'habitants avec une classe moyenne relativement importante.