>>L'OPEP respecte à 92% la réduction de la production
>>Pétrole : la demande a progressé plus que prévu en 2016
Champs pétroliers à Bakersfield, aux États-Unis. |
Dans son rapport mensuel sur le pétrole, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a dit tabler sur une augmentation de 1,5 million de barils par jour (mbj) à 59,7 mbj de la production de ces pays.
À eux seuls, les États-Unis produiront plus d'un mbj supplémentaires à 14,1 mbj l'an prochain, le pétrole brut comptant pour plus de trois quarts des volumes.
Cette tendance est susceptible de miner les efforts de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de onze pays partenaires n'appartenant pas au cartel pétrolier, dont la Russie, qui se sont engagés à réduire leur production jusqu'en mars 2018 pour diminuer des stocks abondants et soutenir des cours de l'or noir anémiques.
Ces derniers évoluent actuellement entre 45 et 50 dollars le baril, plus de deux fois moins qu'à la mi-2014, avant que ne commencent à peser les effets d'une offre surabondante.
"Sur la base de nos prévisions actuelles pour 2017 et 2018, en intégrant le scénario que les pays de l'OPEP continueront de respecter leur accord de production, les stocks pourraient ne pas retomber au niveau désiré avant d'arriver presque au terme de l'accord en mars 2018", a prévenu l'agence énergétique basée à Paris.
Quant à la demande mondiale d'or noir, elle devrait légèrement s'accélérer aussi en 2018, de 1,4 mbj à 99,3 mbj, après une hausse de 1,3 mbj attendue cette année, selon la même source.