>>Les scientifiques internationaux réunis à l'UNESCO à cinq mois de la COP21
"C'est une percée", a estimé Mme Tubiana, soulignant que les ministres et chefs de délégations, réunis pour une consultation informelle, avaient notablement avancé sur plusieurs points clés. "Ce n'est +que+ 46 pays, il faut maintenant associer les autres", mais "c'est quand même beaucoup de pays (...) On est en train d'avoir un tournant dans la discussion", a-t-elle expliqué à des journalistes.
Ces "progrès" - terme employé par le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius à la fin de la réunion - laissent espérer des avancées dans les négociations qui reprennent fin août à Bonn sous l'égide de l'ONU. Jusqu'ici les pourparlers piétinaient, bloqués sur des questions de forme autour d'un texte de négociation confus, mais aussi faute d'instructions claires des gouvernements aux négociateurs.
À Paris, les participants se sont accordés sur plusieurs principes, notamment celui d'un accord pérenne et d'un mécanisme régulier de réévaluation à la hausse de l'engagement collectif pour réduire les gaz à effet de serre (GES), source du réchauffement mondial.
Engagements d'ici le 31 octobre
"Le gain le plus important" porte sur "le fait que l'accord est durable et là pour rester", a souligné la négociatrice, avec la mise en place de "règles que tout le monde doit se donner pour longtemps, pour augmenter l'effort progressivement", via des rendez-vous réguliers tous les 5 ans.
"C'est peut-être la chose la plus importante. Il y avait des résistances de certains pays (...) Là, tout le monde a parlé de mécanisme de relèvement régulier de l'ambition, tout le monde, sans exception", a-t-elle noté.
La communauté internationale s'est fixé en 2009 l'objectif de limiter le réchauffement mondial à 2°C par rapport au niveau d'avant la Révolution industrielle.
Dans le cadre de la négociation en vue de la conférence de Paris en décembre, les pays sont invités à fournir d'ici le 31 octobre leurs engagements nationaux en matière de GES à horizon 2025 ou 2030.
À la lumière des contributions déjà publiées, elles ne devraient pas permettre de rester sous les 2°C. D'où la nécessité de s'accorder sur un mécanisme permettant de revoir ensuite ces ambitions à la hausse, les progrès technologiques aidant, expliquent les promoteurs de l'accord.
Sur la question fondamentale de la répartition de l'effort entre pays développés et en développement, "on a fait aussi un grand pas en avant", selon Mme Tubiana, tous acceptant désormais de rendre compte de leurs actions en matière de climat. "Tout n'est pas réglé (...), mais on sent une évolution tout à fait notable", avec "des participants dans une dynamique positive".
"C'est une percée", a estimé Mme Tubiana, soulignant que les ministres et chefs de délégations, réunis pour une consultation informelle, avaient notablement avancé sur plusieurs points clés. "Ce n'est +que+ 46 pays, il faut maintenant associer les autres", mais "c'est quand même beaucoup de pays (...) On est en train d'avoir un tournant dans la discussion", a-t-elle expliqué à des journalistes.
Ces "progrès" - terme employé par le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius à la fin de la réunion - laissent espérer des avancées dans les négociations qui reprennent fin août à Bonn sous l'égide de l'ONU. Jusqu'ici les pourparlers piétinaient, bloqués sur des questions de forme autour d'un texte de négociation confus, mais aussi faute d'instructions claires des gouvernements aux négociateurs.
Laurence Tubiana, fondatrice de l'Institut du développement durable, et Laurent Fabius, ministre frannçais des Affaires étrangères, lors d'une réunion de la COP21. Photo : AFP/VNA/CVN |
À Paris, les participants se sont accordés sur plusieurs principes, notamment celui d'un accord pérenne et d'un mécanisme régulier de réévaluation à la hausse de l'engagement collectif pour réduire les gaz à effet de serre (GES), source du réchauffement mondial.
Engagements d'ici le 31 octobre
"Le gain le plus important" porte sur "le fait que l'accord est durable et là pour rester", a souligné la négociatrice, avec la mise en place de "règles que tout le monde doit se donner pour longtemps, pour augmenter l'effort progressivement", via des rendez-vous réguliers tous les 5 ans.
"C'est peut-être la chose la plus importante. Il y avait des résistances de certains pays (...) Là, tout le monde a parlé de mécanisme de relèvement régulier de l'ambition, tout le monde, sans exception", a-t-elle noté.
La communauté internationale s'est fixé en 2009 l'objectif de limiter le réchauffement mondial à 2°C par rapport au niveau d'avant la Révolution industrielle.
Dans le cadre de la négociation en vue de la conférence de Paris en décembre, les pays sont invités à fournir d'ici le 31 octobre leurs engagements nationaux en matière de GES à horizon 2025 ou 2030.
À la lumière des contributions déjà publiées, elles ne devraient pas permettre de rester sous les 2°C. D'où la nécessité de s'accorder sur un mécanisme permettant de revoir ensuite ces ambitions à la hausse, les progrès technologiques aidant, expliquent les promoteurs de l'accord.
Sur la question fondamentale de la répartition de l'effort entre pays développés et en développement, "on a fait aussi un grand pas en avant", selon Mme Tubiana, tous acceptant désormais de rendre compte de leurs actions en matière de climat. "Tout n'est pas réglé (...), mais on sent une évolution tout à fait notable", avec "des participants dans une dynamique positive".
AFP/VNA/CVN