Les enseignants des écoles de formation professionnelle sont recrutés dans divers milieux : diplômer des écoles supérieures de pédagogie dans les technologies, spécialistes, contremaîtres, ou des artisans ayant une grande ancienneté, etc.
Après deux périodes de recrutement, l’IUT de formation professionnelle N°5 de la ville de Dà Nang (Centre) n’a embauché que deux des huit dossiers candidats. L’IUT de formation professionnelle N°5 de la province de Quang Binh (Centre) a été confronté à une même situation.
Hô Chi Minh-Ville comprend actuellement plus de 5.000 enseignants qui travaillent dans plus de 300 établissements de formation professionnelle. |
Hô Chi Minh-Ville comprend actuellement plus de 5.000 enseignants qui travaillent dans plus de 300 établissements de formation professionnelle. |
Les difficultés de ces établissements ne se limitent pas seulement à l’embauche d’enseignants, ils en connaissent d’autres pour les garder à leur poste.
La cause tient au manque de politiques préférentielles pour les enseignants.
Nguyên Thành Hiêp, responsable du Service du travail, des invalides de guerre et des affaires sociales de Hô Chi Minh, indique que «la mégapole du Sud comprend actuellement plus de 5.000 enseignants professionnels qui travaillent dans plus de 300 établissements de formation professionnelle qui reçoivent près de 300.000 élèves chaque année. Chaque enseignant prend donc en charge 60 élèves environ, c’est-à-dire trois fois plus que le maximum autorisé. Parmi ces enseignants, seul un petit nombre a été formé dans une école supérieure ou dans un IUT».
Dans la formation professionnelle, la pratique est essentielle. Or, s’il y a beaucoup d’enseignants qui sont excellents en théorie, ceux qui maîtrisent la pratique sont moins nombreux, excepté dans de nouveaux secteurs comme les hautes technologies, par exemple...
«Nous cherchons, chaque année, à augmenter nos effectifs de personnel, mais il est très difficile de trouver des enseignants satisfaisant toutes les normes requises. Pour des licenciés qui n’ont qu’une faible expérience professionnelle, une formation complémentaire d’environ deux ans est obligatoire», a reconnu le président de l’IUT Ly Tu Trong, avant de confier ses préoccupations : «mais après une telle formation, ils quittent leurs postes en raison de la rémunération trop modeste». Il ajoute alors que «la pénurie d’enseignants nous conduit à embaucher des spécialistes pour enseigner».
Aussi la tâche immédiate pour ces établissements est d’organiser régulièrement des formations pour améliorer les compétences des enseignants, en vue d’atteindre notre objectif qui est de répondre aux normes de l’ASEAN et, plus généralement, à celles internationales.
Câm Sa/CVN