>>Le G20 Finances arrache un compromis du danger des tensions
>>Au G20 Finances, avertissements tous azimuts sur les tensions commerciales
Le secrétaire américain au Commerce, Wilbur Ross, le 10 mai 2018 à Washington. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Le président américain Donald Trump a pressé Pékin de revenir aux termes de l'accord qui avait été trouvé début mai entre les deux parties, faute de quoi signer un texte n'aurait selon lui "aucun intérêt".
"Le Sommet du G20 n'est pas un endroit où l'on noue un accord commercial définitif", a déclaré le secrétaire américain au Commerce, Wilbur Ross, sur CNBC, tout en soulignant qu'il pourrait y avoir "une forme d'accord sur la marche à suivre". "Ce ne sera certainement pas un accord définitif", a-t-il toutefois insisté.
Empruntant un langage guerrier, le ministre de Donald Trump a estimé que si ce conflit pouvait prendre l'allure d'une "guerre frontale", il se terminera par une solution négociée.
"Les marchés sont un peu trop nerveux ou un peu trop euphoriques", a-t-il par ailleurs opiné, relevant par exemple que "les gens étaient devenus hystériques" lorsque le locataire de la Maison Blanche avait menacé d'imposer des taxes douanières aux biens importés du Mexique.
"Finalement, nous avons une solution susceptible de contribuer à résoudre le problème de la crise (des clandestins) à la frontière et qui n'inclut pas de droits de douane", a-t-il commenté. Il a en outre invité "à tirer les leçons de cette crise" et "à juger cette administration en fonction des résultats".
De son côté, Donald Trump a une nouvelle fois déclaré qu'il s'attendait à rencontrer au G20 à Osaka son homologue chinois Xi Jinping, avec lequel il assure entretenir "une très bonne relation".
Le Fond monétaire international (FMI) avait estimé la semaine dernière que le regain de tensions sino-américaines pourrait affecter la croissance américaine, mais il avait aussi jugé que, pour l'heure, les effets étaient peu visibles sur les consommateurs.
Donald Trump a encore menacé lundi 10 juin d'imposer de nouvelles taxes douanières si le tête-à-tête prévu avec le président Xi au Japon n'avait pas lieu.
AFP/VNA/CVN