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Des passagers en attente à l'aéroport Zaventem à Bruxelles, le 3 août 2015. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Tandis que le rythme d'expansion des investissements des entreprises devrait se normaliser progressivement et que les exportations nettes pèseront davantage sur la croissance, la consommation des ménages va augmenter plus rapidement qu'au cours des dernières années, prédit-elle.
Cette situation, selon la Banque nationale belge (BNB), tiendrait principalement à l'évolution favorable du pouvoir d'achat, qui devrait progresser de 3,5% par habitant d'ici 2021, notamment en raison de l'accélération de la hausse des salaires.
L'activité économique, bien que toujours fortement influencée par des facteurs internationaux, est restée nettement plus robuste en Belgique que dans la zone euro en 2018, selon le rapport de la BNB.
Dans un contexte de faiblesse persistante de la demande extérieure et d'incertitudes durables, la croissance ne se contracterait par ailleurs que légèrement cette année, revenant de 1,4% en 2018 à 1,2%.
Le déficit budgétaire: 2,1% du PIB en 2021
En 2020 et en 2021, l'économie belge conserverait un rythme d'accroissement plus ou moins identique de, respectivement, 1,1% et 1,2%.
La croissance de la consommation privée devrait se renforcer à la faveur de la hausse du pouvoir d'achat. En revanche, la croissance économique serait de moins en moins soutenue par les investissements des entreprises.
En outre, la contribution à la croissance des exportations nettes s'enfoncerait peu à peu en territoire négatif, à mesure que la progression des importations s'accélérerait et que celle des exportations stagnerait.
Au cours de la période de projection, quelque 120.000 emplois supplémentaires seraient créés, selon le rapport. Néanmoins, la croissance de l'emploi diminuerait peu à peu à cause de la modération salariale et d'une pénurie dans certains segments du marché du travail.
Dans ce contexte, l'activité serait graduellement davantage soutenue par des gains de productivité. Concomitamment, le taux de chômage harmonisé est quant à lui désormais retombé à un niveau historiquement bas et se stabiliserait dans les années à venir.
L'inflation sous-jacente progresserait de façon régulière vers les 2%, en ligne avec l'augmentation des coûts salariaux. Cette dernière ne se répercuterait cependant pas intégralement dans les prix, mais tendrait également à comprimer les marges bénéficiaires des entreprises.
Sur le plan des finances publiques, le déficit budgétaire, à politique inchangée, se dégraderait une nouvelle fois de manière continue pour s'établir à 2,1% du PIB en 2021.
La dette publique se réduirait quant à elle, mais demeurerait cependant supérieure au PIB en 2021.
Xinhua/VNA/CVN