La Bourse de Paris a gagné 0,34%, l'accord Mexique - USA rassure

La Bourse de Paris a clôturé lundi 10 juin en petite hausse (+0,34%), rassurée par l'accord signé entre les États-Unis et le Mexique, qui élimine un foyer de tensions douanières, et par des chiffres encourageants sur le commerce chinois, qui ont dopé 'ArcelorMittal.

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Salle de contrôle d'Euronext, l'opérateur de la Bourse de Paris, à La Défense
Photo: AFP/VNA/CVN

L'indice CAC 40 a gagné 18,45 points à 5.382,50 points, dans un volume d'échanges très faible de 1,8 milliard d'euros, en l'absence de nombreux acteurs de marché. Vendredi 7 juin, l'indice CAC 40 avait fini en nette hausse de 1,62%. Dès l'ouverture, la cote parisienne s'est ancrée dans le vert, avant de maintenir une hausse relativement constante. "Le marché remonte un peu, suite principalement à l'accord entre les États-Unis et les autorités mexicaines, qui rassure le marché sur les intentions de Donald Trump" dans le domaine commercial, indique Daniel Larrouturou, directeur général délégué de Diamant Bleu Gestion.

Vendredi soir, Washington et Mexico ont arraché un accord sur l'immigration, comme souhaité par le président américain Trump, qui avait une nouvelle fois agité son arme favorite pour parvenir à ses fins: les droits de douane. L'éloignement de cette menace a contribué à revigorer lundi 10 juin le marché parisien, malgré des échanges étiques et de l'absence de nombreux investisseurs, en raison d'un jour férié dans plusieurs pays européens.

Autre facteur encourageant: en Chine, les exportations sont reparties à la hausse en mai, de façon inattendue, après un trou d'air en avril, en dépit du contexte de guerre commerciale avec les États-Unis. "L'impact a très favorable" sur les marchés, qui constatent "la croissance plus forte que prévu des exportations chinoises", tandis que le repli des importations du géant asiatique, signe inquiétant de son essoufflement économique, alimente les perspectives de mesures accrues de soutien de Pékin mais aussi d'une "souplesse accrue de la Chine dans ses négociations commerciales" avec les États-Unis, relève M. Larrouturou.

Par ailleurs, "les choses se sont un peu décrispées sur le front" de la guerre douanière sino-américaine, avec notamment une rencontre attendue ce mois-ci avec entre les dirigeants des deux puissances, abonde David Madden, analyste du courtier CMC Markets. "La peur a en partie quitté les marchés, et c'est ce qui pousse les indices boursiers vers le haut" lundi 10 juin, souligne-t-il. Dans ce contexte, les chiffres décevants sur l'emploi américain publiés vendredi 7 juin ont été bien accueillis par des investisseurs, car ils ont alimenté l'espoir de voir la Réserve fédérale américaine (Fed) adopter un ton plus accommodant et baisser ses taux pour soutenir l'économie.

"Le rapport mensuel sur l'emploi américain a convaincu tout le monde que la Fed devait agir", résume Chris Weston, responsable de la recherche chez Pepperstone. ArcelorMittal a terminé largement en tête de l'indice CAC 40 avec une hausse de 4,46% à 14,09 euros, tandis qu'Eramet gagnait 3,23% à 53,76 euros et que Technip grimpait de 3,11% à 20,22 euros. Le groupe de semi-conducteurs STMicroelectronics (+2,48% à 14,48 euros) et l'automobile ont également eu le vent en poupe.

Renault a gagné 2,59% à 55,08 euros, suite à des déclarations du ministre français de l'Economie, qui a affirmé que le projet de fusion entre le groupe et l'italo-américain Fiat-Chrysler (FCA) "reste une belle opportunité", quelques jours après l'échec des discussions, tandis que des informations de presse évoquaient une reprise des pourparlers entre les deux entreprises. Dans sa roue, Peugeot a engrangé 1,66% à 20,88 euros.


AFP/VNA/CVN

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