>>Avec Gasquet, sans Federer en quarts de finale
Après son succès à New York, mi-septembre, le Serbe s'était promené à Pékin puis à Shanghai. Ces deux premiers matches à Bercy avait été relativement aisés aussi, même si Gilles Simon lui avait pris cinq fois son service en 8e de finale (en cédant sept fois le sien).
Novak Djokovic renvoie la balle vers Tomas Berdych au Masters 1000 de Paris-Bercy, le 6 novembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Cette fois-ci, Djokovic a dû écarter une balle de set à 5-6 dans la première manche puis deux autres dans le tie-break de la seconde. Une statistique montre l'incertitude de la lutte : c'est la première fois depuis le début de sa carrière, en 680 victoires, que le Serbe gagne sans réussir le moindre break.
Au bout d'un combat de 2h07 min, le N°1 mondial a remporté son 20e gagné d'affilée sur le circuit, et son 20e aussi contre le Tchèque en 22 duels. "Berdych a joué à un haut niveau. Il m'a poussé au fond du court avec sa longueur de balle, surtout en coup droit", a reconnu Djokovic.
"Ça s'est joué sur quelques points et ça aurait pu tourner autrement. J'ai su m'accrocher dans les moments importants et rester dur. C'est ce dont je suis le plus fier", a-t-il ajouté. Les spectateurs ont frémi lorsque Djokovic a chuté sur le court au troisième jeu du second set. Saignant du genou droit, il a dû se faire soigner.
"Face à quelqu'un qui tape aussi bien la balle que Tomas ce soir, on ne sait pas trop quel coin il va choisir et parfois on perd l'équilibre, ce sont des choses qui arrivent", a expliqué le Serbe, qui est tombé une deuxième fois, sans plus de gravité, dans la même manche.
AFP/VNA/CVN