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Les joueurs du PSG à l'entraînement au stade Santiago Bernabeu, le 2 novembre |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les deux clubs comptent sept points après trois journées, quatre et sept de mieux que Malmö et le Shakhtar Donetsk, et si les Ukrainiens venaient à l'emporter, le vainqueur du match Real-PSG serait automatiquement qualifié pour les huitièmes de finale.
Pour les Parisiens, un nul avec but(s) les mettrait également en ballottage favorable puisqu'en cas d'égalité de points, c'est la différence de buts particulière qui prévaut. Charge ensuite à eux de battre Malmö et le Shakhtar lors des deux dernières journées, pour finir premiers. Ce qui aura son importance, puisque Paris aurait une probabilité plus grande de bénéficier d'un tirage favorable en 8e de finale.
Luiz avec Silva ?
Ce rendez-vous à Madrid, invaincu comme Paris en matches officiels, s'annonce le plus relevé de la première partie de saison du PSG et va servir de révélateur pour la suite de ses ambitions. Une victoire de prestige permettrait aux Parisiens de marquer les esprits sur la scène continentale, mais également de renforcer leur dynamique de confiance en C1, où l'objectif est d'atteindre au moins les demi-finales, après trois échecs consécutifs en quarts.
De cette réussite dépend l'avenir au club de Laurent Blanc, dont le contrat prend fin à l'issue de la saison. Mais le technicien sait aussi que ce test madrilène, certes non décisif, aura son importance quant à sa faculté à permettre au Paris SG de franchir un cap.
De gauche à droite : Angel Di Maria, Marco Verratti, Zlatan Ibrahimovic et Ezequiel Lavezzi, à l'entraînement au stade Santiago Bernabeu, le 2 novembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Depuis la première manche, son équipe a en tout cas très bien négocié ses deux parenthèses domestiques, avec deux succès obtenus contre Saint-Etienne (4-1) et à Rennes (1-0).
Mais à Madrid, elle devra toutefois faire sans Javier Pastore (conjonctivite) et Marquinhos (cuisse). En revanche, le PSG enregistre le retour de David Luiz, remis de sa blessure au genou gauche.
Mais il manque de rythme et fait soudainement surface le souvenir du quart de finale aller perdu contre le Barça (3-1) en avril, où le Brésilien, de retour express après une blessure à une cuisse, avait été impuissant face aux chevauchées de Suarez et Neymar.
Finale de groupe
L'entraîneur parisien pourrait ainsi choisir de reconduire Serge Aurier dans l'axe aux côtés du capitaine Thiago Silva. Un test grandeur nature face à Cristiano Ronaldo, qui sera encore orphelin de Karim Benzema (ischios-jambiers) et de Gareth Bale (mollet).
Pour eux, Rafael Benitez ne veut prendre aucun risque, alors que se profile le 21 novembre le clasico contre le Barça. James Rodriguez, Luka Modric et Keylor Navas, en revanche, figureront dans le groupe.
Les joueurs du Real à l'entraînement, le 2 novembre à Madrid. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Si l'arrière-garde parisienne sera quand même mise à forte contribution par un Real tenu de faire respecter son rang chez lui, le trio Cavani-Di Maria-Ibrahimovic, sera scruté en attaque où il a une revanche à prendre après son aveu d'impuissance au match aller.
Di Maria saura-t-il répondre présent pour ses retrouvailles avec un stade et un public qui lui sont chers? Ibrahimovic fera-t-il taire les critiques sur ses insuffisances chroniques dans les grands matches ? Cavani aura-t-il enfin plus de ballons à exploiter qu'il n'en a habituellement ?
Autant de questions desquelles dépendent les ambitions de grandeur européenne du PSG, à travers ce match aux allures de finale de groupe. La saison passée, il s'était incliné sans discuter face au Barça au même stade (3-1). À lui de montrer qu'il a franchi un cap, histoire de prendre date.