La crise Hamas-Israël ne prendra fin qu’après une trêve

Il est évident que les principaux mouvements palestiniens, le Hamas et le Fatah, ne pourront pas lancer un dialogue complet au Caire, avant que le Hamas ne déclare une trêve sur le long terme avec Israël, selon des analystes.

Une délégation officielle du Hamas se trouve actuellement au Caire pour négocier une trêve de 18 mois avec Israël et préparer une réconciliation nationale entre tous les groupes politiques palestiniens, principalement entre le Fatah et le Hamas.

"Seulement si un accord de trêve est atteint entre le Hamas et Israël, le deuxième problème, celui de la réconciliation entre le Fatah et le Hamas suivra rapidement et les chances d'atteindre une réconciliation seront élevées", a déclaré Ahmed Abu Rahma, analyste palestinien de Gaza.

Cependant le troisième problème, celui du soldat israélien Gilad Shalit enlevé en 2006, qui selon les officiels du Hamas n'a pas fait l'objet de discussions avec les médiateurs égyptiens, bloque toujours les négociations sur le cessez-le-feu et la réconciliation inter-palestinienne.

Le porte-parole du Hamas, Taher al-Noono, avait auparavant déclaré qu'une trêve de 18 mois avec Israël pourrait être déclarée bientôt, accusant Israël de bloquer la déclaration de trêve.

Samedi, Israël a fait savoir qu'aucune trêve ne sera signée avec le Hamas avant la libération de M. Shalit, alors que le Hamas insiste sur le fait que les négociations sur la trêve avec Israël, arbitrées par l'Égypte, sont différentes des négociations sur la libération du caporal Shalit.

Les populations de Gaza, qui ont été la proie des assauts aérien, maritime et terrestre israéliens dévastateurs le mois dernier, sont à la fois désespérés et optimistes.

L'optimisme est apparu après la bonne nouvelle d'une prochaine trêve de 18 mois à Gaza et les négociations sur la réconciliation entre le Fatah et le Hamas au Caire.

Leur désespoir néanmoins a émergé après avoir entendu les dernières déclarations israéliennes qu'aucune trêve ne serait signée avant la libération du caporal Shalit par le Hamas.

Selon Azzam el-Ahmed, député du Fatah en Cisjordanie, un dialogue palestinien complet sera lancé le 22 février, et d'ajouter que 5 comités majeurs seront formés et commenceront à travailler le 28 février.

Mais Abu Rahma, analyste politique de 45 ans, doute que les Palestiniens soient capables de reprendre le dialogue national. Selon lui, "sans la signature d'une trêve avec Israël, le dialogue et la réconciliation deviennent mission impossible".

Avec les réunions du Caire, jugées positives par les 2 parties, certains ont l'espoir que le schisme palestinien soit terminé.

Selon les médias égyptiens, les contacts Hamas-Fatah ont abouti à une compréhension qui se dirige vers un dialogue plus large que l'Égypte abritera le 22 février en vue d'une réconciliation nationale. Le dialogue s'attaquera aux conséquences du contrôle de la bande de Gaza par le Hamas depuis juin 2007.

Les mêmes sources indiquent que les 2 parties conviennent d'éviter les actes provocateurs l'un contre l'autre et de suspendre les arrestations politiques. Aussi bien le Hamas que le Fatah envisage d'ouvrir un dialogue en raison de la récente offensive massive israélienne contre la bande de Gaza le mois dernier.

La montée en puisse de la droite dans les élections générales du 10 février fait craindre au Fatah que ses partenaires de négociations de paix israéliens ne quittent la scène. Ainsi a-t-il décidé, le Fatah, de surmonter les différends internes palestiniens afin de se préparer aux retombées des élections israéliennes.

XINHUA/VNA/CVN

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