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Un enfant malade se trouve dans une moustiquaire dans un hôpital d'Abidjan, le 24 avril 2015. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les essais cliniques pour le nouveau composé appelé KAF156 ont été lancé en août dans un premier centre, déjà opérationnel, au Mali et seront étendus au cours des prochains mois à 16 autres centres répartis entre neuf pays sur le continent africain ainsi qu'en Asie, a indiqué le groupe bâlois dans un communiqué.
Les essais permettront de tester différents dosages, y compris pour évaluer la possibilité d'une dose unique, aussi bien auprès de patients adultes, adolescents et enfants, a-t-il précisé.
Les essais en phase IIa, qui correspond à la phase intermédiaire de tests pour les nouveaux médicaments, ont démontré que cette nouvelle génération de traitement contre la malaria agissait rapidement mais aussi à des stades différents dans le cycle de vie du parasite.
Il permet d'éliminer rapidement le plasmodium falciparum et le plasmodium vivax, les deux parasites responsables de la majorité des décès imputables au paludisme.
"Développer de nouveaux médicaments anti-paludiques est essentiel pour parvenir à l'élimination de la malaria", a déclaré Vas Narasimhan, médecin chef et responsable du développement des nouveaux médicaments chez Novartis, cité dans le communiqué.
Selon les dernières estimations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le paludisme, une maladie parasitaire transmise par les piqures de moustiques, touchait 212 millions de personnes en 2015 et avait engendré 429.000 décès.
Entre 2010 et 2015, l'incidence de cette maladie qui touche lourdement l'Afrique sub-saharienne, a baissé de 21% au niveau mondial tandis que le taux de mortalité a reculé de 29%.
Des souches résistantes aux médicaments sont toutefois apparues dans cinq pays de la sous-région du Grand Mékong.
En 2013, l’OMS avait lancé un plan d'urgence contre la résistance à l'artémisinine, le traitement qui avait contribué au recul de la maladie, pour contenir la propagation des parasites résistants.
AFP/VNA/CVN