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L'ancien Premier ministre pakistanais Imran Khan, en décembre 2021 à Islamabad. |
Vingt sièges vacants à cette assemblée étaient à pourvoir lors d'élections partielles dimanche 17 juillet, qui servaient de test de popularité pour M. Khan, contraint à quitter son poste de Premier ministre en avril après un vote de censure du Parlement.
Son parti, le Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI, Mouvement du Pakistan pour la justice), a remporté 15 de ces sièges, selon des résultats encore provisoires. La Ligue musulmane du Pakistan (PML-N), la formation de l'actuel Premier ministre Shehbaz Sharif, a dû se contenter de quatre sièges, le dernier allant à un indépendant.
Ces résultats signifient que le PTI dispose à nouveau de la majorité à l'Assemblée du Pendjab, une province qui est pourtant le fief électoral de la famille Sharif.
Hamza Sharif, fils de Shehbaz, qui avait repris le contrôle de la province fin avril grâce à l'appui de 20 élus du PTI, ne devrait maintenant avoir d'autre choix que de renoncer à son poste de chef du gouvernement provincial.
Les 20 sièges étaient devenus vacants après que la commission électorale avait révoqué les membres dissidents du PTI, la loi interdisant aux parlementaires de changer de camp.
APS/VNA/CVN