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Les secours déplacent une machine utilisée pour tenter de forer et d'atteindre les 41 ouvriers piégés dans l'effondrement du tunnel dans l'État himalayen de l'Uttarakhand (Nord de l'Inde), le 25 novembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Il ne restait que 9 m à forer à travers les décombres pour insérer les dernières parties du tube d'acier de 57 m de long, juste assez large pour laisser passer un homme, et permettre l'évacuation des ouvriers. Mais le forage s'est à ce moment-là heurté à un enchevêtrement de tiges métalliques et de véhicules de construction faisant barrage, qui ont endommagé, sans possibilité de réparation, la machine utilisée.
"Le travail est en cours pour couper et dégager le blocage", a déclaré samedi 24 novembre Abhishek Ruhela, un haut fonctionnaire local.
Des ambulances sont en attente et un hôpital de campagne a été préparé pour accueillir les hommes, piégés depuis qu'une partie du tunnel en construction de Silkyara, dans l'État septentrional de l'Uttarakhand, s'est effondrée le 12 novembre.
"Phase finale"
Depuis l'effondrement, les efforts de sauvetage ont été compliqués et ralentis par les chutes de débris et des pannes successives des foreuses cruciales pour secourir les ouvriers.
"Le travail pour atteindre les ouvriers piégés à l'intérieur est en phase finale, a poursuivi M. Ruhela, toutes les options possibles pour les atteindre sont envisagées".
Une nouvelle machine arrive pour tenter un forage vertical afin d'atteindre les 41 ouvriers piégés dans l'effondrement du tunnel auquel ils travaillaient, dans l'État himalayen de l'Uttarakhand, dans le Nord de l'Inde, le 25 novembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les sauveteurs tentent toujours d'atteindre les hommes par l'entrée principale, s'efforçant désormais de dégager la voie sans foreuse, ont indiqué les responsables des secours.
Mais un nouveau forage a commencé à partir du sommet de la colline boisée surplombant le tunnel, qui va tenter d'atteindre le tunnel 89 m plus bas, une opération d'excavation complexe au-dessus des hommes bloqués, dans une zone qui a déjà subi un effondrement.
Le ministre de la région, Pushkar Singh Dhami, a confirmé samedi après-midi 24 novembre que l'on avait commencé à creuser depuis le haut de la colline.
Il a également indiqué avoir pu parler avec les hommes emprisonnés sous le tunnel. "Ils ont le moral. Ils ont dit: +Prenez autant de jour qu'il le faudra, ne vous inquiétez pas pour nous+", a-t-il raconté.
Dans le tunnel, les hommes disposent d'un espace relativement grand, de 2 km de long environ, et de 8,50 m de hauteur.
Troisième option
Il a déjà été entrepris de creuser à l'autre bout du tunnel routier une troisième voie mais beaucoup plus longue, estimée à quelque 480 m.
Les ouvriers piégés survivent depuis deux semaines grâce à l'acheminement d'air, de nourriture, d'eau et d'électricité acheminés par le biais d'un conduit par lequel une caméra endoscopique a été introduite, permettant à leurs familles de les voir pour la première fois mardi 21 novembre depuis l'effondrement du tunnel.
Des brancards sur roulettes ont été prévus pour évacuer les hommes épuisés lorsqu'on aura pu les atteindre.
Les secours et les appareils utilisés pour tenter de rejoindre et sauver les 41 ouvriers piégés depuis deux semaines dans un tunnel effondré dans l'État himalayen de l'Uttarakhand, en Inde, le 25 novembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Depuis mercredi 22 novembre, les autorités ont dit, à plusieurs reprises, s'attendre à une issue heureuse dans les prochaines heures. Mais le gouvernement a prévenu que la situation était "susceptible d'évoluer en raison de problèmes techniques, du terrain difficile (que constitue) l'Himalaya, et d'imprévus". Et c'est ce qui s'est passé avec l'interruption du forage dans le tunnel.
Samedi également 24 novembre, une machine de découpe plasma a été apportée pour permettre de sortir de l'excavation la machine bloquée ainsi que les tiges métalliques et autres véhicules encombrant le tunnel, afin de pouvoir ensuite continuer à creuser à la main.
AFP/VNA/CVN