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Secouristes lors de l'effondrement du tunnel en construction dans l'État himalayen de l'Uttarakhand, le 22 novembre en Inde. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Des bulldozers et des excavatrices s'activent depuis le 12 novembre, jour de l'effondrement du tunnel en construction dans l'État himalayen de l'Uttarakhand, à percer les décombres. Ils entendent ainsi enfoncer un large tube d'acier sur la longueur d'au moins 57 m de terre et de roches qui sépare les travailleurs emmurés de l'air libre.
Mercredi 22 novembre, une percée soudaine et rapide s'est produite avant d'être ralentie à seulement 12 m de l'objectif.
À l'entrée du tunnel de Silkyara, un journaliste de l'AFP a constaté jeudi matin 23 novembre que régnait une grande effervescence et que des ambulances ainsi qu'un hôpital de campagne étaient prêts à prendre en charge les mineurs.
La route a été rouverte pour permettre à la machine de forage de creuser la dernière section, a affirmé jeudi matin 23 novembre aux journalistes Praveen Yadav, l'un des membres de l'équipe de secours.
"Nous avons taillé et dégagé la voie", a-t-il déclaré, ajoutant que la foreuse allait à nouveau entrer en service pour réaliser la dernière percée tant attendue, que les secours espèrent dans les prochaines heures.
À plusieurs reprises, le gouvernement a fait preuve de prudence, rappelant que la progression est "susceptible d'être modifiée en raison de problèmes techniques, du terrain himalayen difficile et d'événements imprévus".
Le contact visuel a été établi pour la première fois mardi, grâce à une caméra endoscopique envoyée par les sauveteurs à travers le tuyau par lequel de l'air, de la nourriture et de l'eau sont régulièrement acheminés aux ouvriers piégés.
Leurs familles se sont rassemblées à l'extérieur du site où un sanctuaire hindou a été érigé. Un prêtre hindou a prié pour les hommes toujours dans l'attente des secours.
"Le jour où ils sortiront du tunnel, pour nous, ce sera le plus grand et le plus heureux des jours", déclare Chanchal Singh Bisht, 35 ans, dont le cousin Pushkar Singh Ary, âgé de 24 ans, est pris au piège à l'intérieur.
Depuis le début, les efforts de sauvetage ont été compliqués et ralentis par les chutes de débris et des pannes successives de machines de forage cruciales pour secourir les ouvriers.
AFP/VNA/CVN