>> La Thaïlande va utiliser l'IA pour prévenir les fausses nouvelles
>> L'IA à la rescousse pour limiter les retours de colis, point noir de l'e-commerce
>> Meta lance son assistant d'IA générative dans l'Union européenne
![]() |
Robin Geiss, directeur de l'Institut des Nations unies pour la recherche sur le désarmement et les délégués lors de la première Conférence mondiale sur l'IA, la sécurité et l'éthique à Genève. |
Photo : VNA/CVN |
L'IA "peut favoriser le progrès et la prospérité pour toute l'humanité, mais une IA non réglementée présente également des risques sans précédent", a déclaré le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, dans un message envoyé à la conférence.
Ces dangers sont plus aigus dans le domaine militaire, a-t-il noté, avant d'ajouter : "Les conflits récents sont devenus des terrains d'essai inquiétants, avec des applications de l'IA qui défient le droit international humanitaire et portent atteinte aux civils".
"Les êtres humains doivent toujours garder le contrôle des fonctions de prise de décision, guidés par le droit international, les droits de l'homme et les principes éthiques universels", a souligné le chef de l'ONU.
"Le monde se trouve à un point d'inflexion. L'IA redéfinit déjà le paysage des conflits et de la sécurité mondiale d'une manière que nous commençons seulement à comprendre", a estimé Robin Geiss, directeur de l'UNIDIR.
L'événement de deux jours constitue une occasion unique de rassembler des experts de la diplomatie, de la défense, de l'industrie et du monde universitaire pour construire un consensus et faire avancer la gouvernance responsable de l'IA, selon l'UNIDIR.
Xinhua/VNA/CVN