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L'ouverture officielle de la 50e édition des Assises de l'Union internationale de la presse francophone à Dakar, au Sénégal, le 9 janvier 2024. |
Photo : UPF-Sénégal/CVN |
Durant ces trois jours, du 9 au 11 janvier, la capitale de la Teranga offrira diversespaces de dialogue aux experts francophones qui se rencontrent et partagentleurs opinions et leurs expériences sur des questions d'actualité et sur le rôle desmédias et des journalistes face aux mutations profondes du monde contemporain.
La journée d’ouverture, tenue au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio, en périphérique de la capitale, a démarré sous l’égide de Jorge Carlos de Almeida Fonseca, ancien président du Cap-Vert, qui a saisi la thématique de cette 50e édition pour la mettre en perspective avec son expérience politique. Selon lui, dans un contexte mondial en pleine ébullition, la presse est considérée comme “un élément vital des systèmes démocratiques”, et les médias doivent affirmer leur “rôle primordial dans la promotion de la citoyenneté et de la paix”.
Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, prononce son discours inaugural de cette 50e édition des Assises de l'UPF. |
Photo : UPF-Sénégal/CVN |
L’ouverture officielle de ces assises a été prononcée par le président de la République du Sénégal, Macky Sall, qui a une fois de plus mis en avant l’importance des médias en temps de guerre et de crise, face à la désinformation et la manipulation. Le chef d’État sénégalais a également salué “le courage de s’attacher à l’exercice du métier du journaliste en situation de conflit”, en affirmant “l’intérêt à la préservation du journalisme au sens noble du métier, celui de la sacralité des faits et du progrès des sociétés humaines”.
Quant à lui, Madiambal Diagne, président de l’UPF, a hautement félicité les réalisations du président sénégalais et les efforts de l’UPF-section Sénégal pour accueillir pour la 4e fois les assises de l’UPF. “Le Sénégal, terre de Teranga et terre de dialogue par excellence, est le lieu parfait pour aborder ces enjeux de paix et de sécurité qui incombent aux médias”, a-t-il expliqué, soulignant que ces assises sont “le moment de faire des choix forts, aux journalistes de se montrer à la hauteur de cette obligation de la paix”. “Il n’y a pas de meilleur allié pour la paix et la sécurité que les médias”, a-t-il conclu.
Le président de l'UPF, Madiambal Diagne, a salué les réalisations du pays hôte de ces 50es Assises de l'UPF. |
Photo : UPF-Sénégal/CVN |
Un programme de travail chargé
Les travaux des Assises se sont poursuivis dans l’après-midi du 9 janvier avec diverses séances de discussion. Les participants ont été conviés à la première table ronde portant sur la place et le rôle des médias en temps de guerre. Partant du constat selon lequel les médias jouent toujours un rôle crucial durant les périodes de conflits ou de crises dans le monde, car le contrôle de l’information devient un enjeu crucial pendant ces situations. Les journalistes ont également partagé leur expérience et leur point de vue sur une certaine autonomie dans l’exercice de leur métier.
L'atelier portant sur la désinformation et la manipulation des médias a attiré la participation de nombreux journalistes francophones. |
Photo : Hông Anh/CVN |
Outre la liberté de la presse dans les contextes de crise, les deux autres ateliers tenus en simultané se sont focalisés sur la désinformation et la manipulation des médias, notamment sous l’emprise de l’intelligence artificielle et des nouvelles technologies. Dans le même contexte, des travaux se sont également tenus sur la paix et la sécurité à l’heure des réseaux sociaux. Des journalistes, dotés de différentes expériences dans divers secteurs d’activités, ont largement discuté à propos des aspects négatifs et positifs de la technologie qui affectent de plus en plus profondément le métier journalistique. Les débats ont également analysé la position des médias au sein des réseaux sociaux, qui ont multiplié la quantité massive de communication, parfois au détriment de la qualité de l’information.
Le premier jour de travail des 50es Assises de l’UPF s’est clôturé avec des interventions de qualité et enthousiastes des différents participants, qui en ont profité pour exprimer leurs opinions face aux divers défis actuels non seulement du monde, mais aussi du métier journalistique. Les débats se poursuivront les 10 et 11 janvier sur la question de la sécurité alimentaire, la liberté de presse, et aussi sur le rôle des médias dans la préservation de la paix et de la sécurité dans ce monde de plus en plus chaotique.
Hông Anh/CVN