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Le Dr. Trân Dinh Phong, vice-recteur en charge de la coopération internationale, de la communication et de la recherche de l’USTH. Photo : NVCC/CVN

"Avec la vision d’une université axée sur la recherche et l’excellence, nous n’avons cessé de chercher à développer des partenariats internationaux qui nous apportent des compétences, des expériences et des soutiens, notamment avec des universités françaises et également avec des instituts de recherche de l’Académie vietnamienne des sciences et technologies (VAST)", a déclaré le D^r. Trân Dinh Phong, vice-recteur en charge de la coopération internationale, de la communication et de la recherche de l’USTH.

Un établissement multiculturel

L’USTH est la seule université au Vietnam et la principale d’Asie suivant le processus de Bologne (processus de rapprochement des systèmes d’études supérieures européens) pour le diplôme, largement appliqué dans presque toutes les universités de 45 pays européens, ce qui signifie qu’elle peut aisément intégrer des forces internationales. Les professeurs et étudiants à l’USTH se trouvent dans un environnement de formation international de haute qualité, identique à celui de la France. "Inversement, lorsque nos étudiants diplômés poursuivent leurs études en Europe grâce à des bourses de Master ou de Doctorat, ils se retrouveront dans un environnement similaire à celui de l’USTH", a-t-il assuré.

Zoé Le Gall-Chauveau, originaire de Bretagne, étudie à l’École nationale du génie de l’eau et de l’environnement de Strasbourg (ENGEES), en France. Elle réalise actuellement un double diplôme à l’USTH en sciences appliquées à l’environnement. "Je souhaitais m’orienter vers l’étude des eaux continentales et de l’océan. L’option du double diplôme à l’USTH m’a paru évidente. J’ai toujours été attirée par l’Asie et particulièrement le Vietnam, où je n’avais jamais eu l’occasion de venir auparavant. Cet échange m’a permis de découvrir la culture vietnamienne, en vivant six mois dans un pays extrêmement différent de ce que je connaissais", a-t-elle partagé.

D’après cette étudiante, l’USTH représente le multiculturalisme professionnel, la mise en relation des méthodes de travail vietnamiennes et françaises. De plus, ses enseignants sont "toujours souriants et dynamiques".

Un corps professoral compétent

En effet, l’USTH compte des enseignants-chercheurs formés en France, des chercheurs de haut niveau de la VAST, des professeurs de grandes universités françaises et des partenaires de renom tels que le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) ou l’Institut de recherche pour le développement (IRD) de France qui interviennent afin de "dispenser des cours passionnants" comme l’a estimé Zoé Le Gall-Chauveau.

"Enseigner à l’USTH représente pour moi une expérience exceptionnelle. C’est un environnement ouvert où les étudiants se passionnent véritablement pour la recherche scientifique et se distinguent par leur excellence. À mes yeux, les étudiants vietnamiens, en particulier ceux de l’USTH, démontrent des connaissances et des capacités de réflexion de haut niveau, les préparant ainsi à participer à la recherche au sein de n’importe quel établissement universitaire de renom dans le monde. J’ai également l’intention d’envoyer certains de mes brillants étudiants-chercheurs à l’Université d’État du Dakota du Nord (en anglais : North Dakota State University ou NDSU), aux États-Unis, où j’ai déjà enseigné et collaboré à des programmes de recherche, pour suivre des cours de courte durée (entre un et trois mois) et postuler à des bourses de doctorat", a confié le P^r. associé Pham Thê Hai, du Département de sciences de la vie.

Le Pr. associé Pham Thê Hai, du Département de sciences de la vie. Photo : USTH/CVN

Aux normes internationales

Il a souligné que l’industrie pharmaceutique et l’industrie de la santé en général au Vietnam font toujours face à une pénurie de personnel qualifié. "L’implication de l’USTH dans la formation pharmaceutique, bénéficiant de ressources humaines compétentes, d’infrastructures modernes et d’un programme de formation aux normes internationales, va dans la bonne direction et s’aligne sur les tendances observées au Vietnam", a-t-il ajouté.

Ce professeur enseigne quatre matières liées à la pharmacie ainsi qu’à la biotechnologie, à la recherche et au développement de médicaments. Toutes sont dispensées en anglais, conformément aux normes internationales.

Des membres du Consortium USTH en visite à l'université.

Photo : USTH/CVN

Actuellement, plus de 45 établissements à travers le pays proposent ce programme de formation. Il s’agit de la première promotion d’étudiants en pharmacie accueillie par l’USTH. "Le programme de l’USTH, conforme aux normes de formation pharmaceutique édictées par le ministère de la Santé, présente des caractéristiques distinctes. Il offre une formation en langue anglaise exigeante, bénéficiant du soutien d’une trentaine d’universités et instituts de recherche français de premier plan via notamment le Consortium USTH. Les pharmaciens diplômés seront pleinement capables de s’adapter au marché du travail national et international", a affirmé M. Hai.

Coopération avec les entreprises

La langue principale d’enseignement à l’USTH est l’anglais. Le D^r. Trân Dinh Phong a expliqué ce choix : "Parce que l’anglais est actuellement la langue la plus utilisée dans le monde dans les domaines professionnel, universitaire, scientifique et technologique. Ainsi, nos avantages consistent non seulement dans le système de formation français, mais également dans le système universitaire international. En d’autres termes, les professeurs et étudiants étrangers peuvent venir ici sans problème. À l’inverse, nos étudiants diplômés sont à la fois très compétents en sciences et technologies, mais aussi doués en anglais. Cela leur permettra de s’intégrer dans n’importe quelle formation ou n’importe quel poste à l’international sans aucun problème".

L’USTH attire de nombreux étudiants tant vietnamiens qu’étrangers.

Photo : USTH/CVN

L’université collabore actuellement avec la Compagnie aérienne nationale Vietnam Airlines et le Groupe d’industrie et de télécommunications de l’armée (Viettel) dans la mise en œuvre de programmes de formation. "Nous avons déjà commencé à travailler avec nos partenaires industriels pour développer des formations ciblées. Par exemple, nous avons un programme de partenariat avec Vietnam Airlines pour la formation de futurs ingénieurs en aéronautique. Nous prenons en compte les spécifications de cette compagnie pour préparer notre module d’enseignement, c’est-à-dire que les formations sont créées en collaboration entre l’université et l’entreprise", a indiqué M. Phong.

Nguyên Minh Duc est étudiant en 3^e année en maintenance aéronautique et opérations d’ingénierie à l’USTH. Il apprécie bien son "environnement très dynamique et confortable", ainsi que ses professeurs amicaux et accessibles. "Pendant ma formation, j’ai eu l’occasion d’interagir avec des professeurs et conférenciers de premier plan, tant étrangers que nationaux, travaillant dans le domaine de l’aéronautique. J’ai également effectué des stages dans des compagnies aériennes partenaires de l’USTH, telles qu’Airbus ou AESC (Aerospace Engineering Services Company - Entreprise de services d’ingénierie aérospatiale). Sans parler du fait de travailler avec des personnes expérimentées dans le secteur de l’aviation", a partagé le jeune homme qui envisage de poursuivre un master après sa licence.

Une séance de travaux pratiques.

Photo : USTH/CVN

Selon le D^r. Trân Dinh Phong, qui a travaillé six ans en France, la formation en alternance entre l’université et l’entreprise y est bien ancrée. "L’USTH souhaite appliquer ce modèle au Vietnam et nous sommes en train d’étudier toutes les possibilités pour le faire rapidement", a-t-il affirmé.

De nouvelles filières attendues

L’informatique est une filière en plein essor qui connaît une croissance rapide dans toutes les universités. "Chaque année à l’USTH, nous accueillons entre 400 et 450 étudiants en informatique, voire 500 à 600 à l’avenir. Cependant, nous souhaitons maintenir une équité entre cette filière et les autres pour assurer la qualité de l’enseignement qui est primordiale pour nous", a souligné le vice-recteur.

Cérémonie de fin d’année, le 16 décembre 2023.

Photo : USTH/CVN

Il a informé que son établissement ne se concentrait pas uniquement sur les filières à la mode, mais préparait soigneusement les ressources humaines pour le développement du Vietnam dans le futur, peut-être dans cinq ou dix ans. "Toutes les filières, même celles moins attractives telles que la physique, la chimie et la biologie, se développent de manière constante", a-t-il assuré.

Avec la création de la filière "Pharmacie", l’USTH a porté le nombre total de ses filières à 17 et celui de ses programmes de formation universitaire à 20, dont trois en double diplôme franco-vietnamien.

Un groupe de recherche en phytomedicine.

Photo : USTH/CVN

"Nous sommes en train de mettre en place une formation dans le domaine de la chimie pharmaceutique au niveau de la licence. Pour les programmes Master et Doctorat, nous allons nous concentrer sur la chimie analytique, la chimie de l’énergie, les matériaux chimiques, etc. De plus, des formations concernant la conception de puces électroniques, le contrôle qualité et la physique appliquée sont prévues. Ce sont des filières dont nous discuterons certainement lors de notre prochain conseil universitaire qui aura lieu fin mars 2024", a conclu le vice-recteur Trân Dinh Phong.

Le 1^er décembre 2023, l’USTH a reçu le certificat d’accréditation institutionnelle du Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (Hcéres) - le plus prestigieux organisme d’accréditation de la qualité de l’enseignement en France et en Europe. Les formations de licence en sciences de l’université sont également reconnues par le Hcéres pour la période 2017-2023.

Hoàng Phuong/CVN