Dans les nuages s'enfuient les bruits de tonnerre,
À tes mains repense l'éventail en bambou tressé ;
La rivière maigrit, la digue étend ses jambes,
Le soleil couche tôt, les coqs font grasse matinée,
Aux coco-yam il pousse des dents clairsemées,
Les crapauds songent aux averses blanchissantes ;
T'ayant écoutée, j'ai mis chandail et blouson,
Pourquoi le froid me poursuit-il dans la maison ?
Je me jette dans ton sein ; mes oreilles, grand-mère,
Se réchauffent dès lors que tes mains les caressent ;
La froidure commence à quitter mes pieds,
Mes dents s'arrêtent de claquer à contre-gré.
Oh mais, je sais où est parti l'été, enfin :
Grand-mère, l'été s'est abrité dans tes mains.
Traduction par Minh phuong