>>Coupe de France : Nantes-Lyon, du lourd d'entrée
>>Coupe de France : le PSG qualifié au petit trot face à Montpellier
Paris est sur la bonne voie, mais est-il lancé ? Le match très important à Geoffroy-Guichard dimanche contre Saint-Étienne pour la 22e journée de Ligue 1 le dira, mais les prémices entrevus contre les Girondins ont dû rassurer Laurent Blanc sur ce que pouvait actuellement produire son équipe.
En attendant, le PSG gagne en confiance et poursuit sa route sur tous les fronts, encore bien dans la course en championnat (3e), s'apprêtant à jouer une demi-finale de Coupe de la Ligue à Lille, avant le grand rendez-vous des 8e de finale de Ligue des champions en forme de revanche contre Chelsea.
Prenant la Coupe de France très au sérieux depuis que le président Nasser Al-Khelaifi en a fait un des objectifs de la saison, les Parisiens ont été particulièrement appliqués dans leur entame de match, ouvrant le score dès la 14e minute par Cavani.
L'Uruguayen, auteur de son 2e but en deux matches en 2015, a parfaitement conclu de la tête la superbe action collective initiée par Cabaye à l'ouverture et impecablement relayée par Digne au centre décisif. Le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps a dû apprécier.
Laurent Blanc aussi, qui avait choisi de ne pas titulariser David Luiz, Verratti, Motta, Lucas et Ibrahimovic, pour les ménager en vue du déplacement chez les Verts, et qui a forcément été satisfait de voir Digne faire un sans-faute et Cabaye rayonner comme rarement au milieu de terrain.
Thiago Silva de nouveau dissuasif
Paris a ensuite accru son avantage par un but de Pastore (33e), également à l'origine de l'action. L'Argentin a récupéré une mauvaise relance girondine, laissé Cavani s'emparer du ballon et centrer vers Lavezzi, puis s'est trouvé à point nommé pour reprendre le tir de son compatriote repoussé par Carrasso.
Sans forcer, en déroulant son jeu sérieusement, le PSG pensait s'être mis à l'abri de Bordelais inoffensifs, mais le tout début de seconde période a redonné un semblant de suspense à la rencontre, lorsque Rolan a profité d'un centre de Faubert mal renvoyé par la défense parisienne pour tromper Douchez (46e).
Le spectre du Paris s'effondrant 0 à Bastia (4-2) après une conséquente avance de deux buts a point un instant dans les esprits craintifs parisiens, lorsque le même Rolan s'est trouvé en position favorable quatre minutes plus tard. Mais Thiago Silva se présentait en force de dissuasion qu'il semble redevenir depuis quelques matches.
Finalement la seconde période, à défaut d'être aussi enjouée que la première malgré l'entrée pleine de peps de Lucas, a tout de même montré que Paris était aussi sur la bonne voie pour ce qui est de tenir un résultat et de résister aux aléas, comme l'exclusion de Camara pour un deuxième carton jaune (83e).
Paris aurait même pu définitvement se mettre à l'abri sur un contre mal négocié de Cavani qui a vainement réclamé un penalty (84). Mais à défaut de savoir à nouveau tuer ses matches, réapprend-il au moins à les remporter sans se faire trop peur.
>>Coupe de France : le PSG qualifié au petit trot face à Montpellier
L'attaquant du PSG, l'Uruguayen Edinson Cavani lors des 16e de finale de la Coupe de France contre Bordeaux, le 21 janvier Paris. Photo : AFP/VNA/CVN |
Paris est sur la bonne voie, mais est-il lancé ? Le match très important à Geoffroy-Guichard dimanche contre Saint-Étienne pour la 22e journée de Ligue 1 le dira, mais les prémices entrevus contre les Girondins ont dû rassurer Laurent Blanc sur ce que pouvait actuellement produire son équipe.
En attendant, le PSG gagne en confiance et poursuit sa route sur tous les fronts, encore bien dans la course en championnat (3e), s'apprêtant à jouer une demi-finale de Coupe de la Ligue à Lille, avant le grand rendez-vous des 8e de finale de Ligue des champions en forme de revanche contre Chelsea.
Prenant la Coupe de France très au sérieux depuis que le président Nasser Al-Khelaifi en a fait un des objectifs de la saison, les Parisiens ont été particulièrement appliqués dans leur entame de match, ouvrant le score dès la 14e minute par Cavani.
L'Uruguayen, auteur de son 2e but en deux matches en 2015, a parfaitement conclu de la tête la superbe action collective initiée par Cabaye à l'ouverture et impecablement relayée par Digne au centre décisif. Le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps a dû apprécier.
Le milieu de terrain du PSG, l'Argentin Javier Pastore, lors du match des 16e de finale de la Coupe de France contre Bordeaux, le 21 janvier à Paris. Photo : AFP/VNA/CVN |
Thiago Silva de nouveau dissuasif
Paris a ensuite accru son avantage par un but de Pastore (33e), également à l'origine de l'action. L'Argentin a récupéré une mauvaise relance girondine, laissé Cavani s'emparer du ballon et centrer vers Lavezzi, puis s'est trouvé à point nommé pour reprendre le tir de son compatriote repoussé par Carrasso.
Sans forcer, en déroulant son jeu sérieusement, le PSG pensait s'être mis à l'abri de Bordelais inoffensifs, mais le tout début de seconde période a redonné un semblant de suspense à la rencontre, lorsque Rolan a profité d'un centre de Faubert mal renvoyé par la défense parisienne pour tromper Douchez (46e).
Le spectre du Paris s'effondrant 0 à Bastia (4-2) après une conséquente avance de deux buts a point un instant dans les esprits craintifs parisiens, lorsque le même Rolan s'est trouvé en position favorable quatre minutes plus tard. Mais Thiago Silva se présentait en force de dissuasion qu'il semble redevenir depuis quelques matches.
Finalement la seconde période, à défaut d'être aussi enjouée que la première malgré l'entrée pleine de peps de Lucas, a tout de même montré que Paris était aussi sur la bonne voie pour ce qui est de tenir un résultat et de résister aux aléas, comme l'exclusion de Camara pour un deuxième carton jaune (83e).
Paris aurait même pu définitvement se mettre à l'abri sur un contre mal négocié de Cavani qui a vainement réclamé un penalty (84). Mais à défaut de savoir à nouveau tuer ses matches, réapprend-il au moins à les remporter sans se faire trop peur.
AFP/VNA/CVN