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Des enfants assis devant une tente du camp de Dharawan pour les déplacés internes près de Sanaa, au Yémen, le 25 mars. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
Virginia Gamba, représentante spéciale du secrétaire général pour les enfants et les conflits armés, a présenté son rapport annuel, appelant à une action urgente et déterminée pour protéger les jeunes garçons et filles contre les meurtres, enrôlements, viols et autres atrocités.
Ce rapport couvre 26 situations réparties dans cinq régions du monde, et met en lumière une tendance préoccupante. Il couvre des pays tels que l'Éthiopie, le Mozambique et l'Ukraine, qui y apparaît pour la première fois. En outre, le rapport mentionne de nouvelles situations à Haïti et au Niger, avec de plus amples détails attendus dans l'édition de l'année prochaine.
En ce qui concerne les violations attestées, les Nations unies ont confirmé que 18.890 enfants avaient subi des violations graves pendant les conflits armés en 2022. Tragiquement, 8.630 enfants ont été tués ou mutilés, 7.622 enrôlés comme combattants et 3.985 enlevés. Ces trois violations ont atteint les niveaux les plus élevés jamais enregistrés, et démontrant une augmentation alarmante par rapport aux années précédentes.
De plus, le rapport dénombre 1.165 enfants, pour la plupart des filles, qui ont subi des viols, des viols collectifs, des mariages forcés, de l'esclavage sexuel ou des agressions sexuelles, entraînant parfois le décès des victimes.
Ce rapport souligne l'importance de reconnaître que derrière ces chiffres se trouvent de vrais enfants dont l'histoire personnelle est souvent oubliée.
L'utilisation des institutions éducatives et médicales à des fins militaires reste une préoccupation majeure, avec une "forte augmentation" vérifiée de plus de 60% des cas de tels actes l'année dernière, impliquant à la fois des forces armées et des groupes armés.
Xinhua/VNA/CVN