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Image non-datée du virus SARS-CoV2, obtenue le 1er août. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
D'après l'Agence britannique (UKHSA), qui se montre très prudente, notamment en raison du faible nombre de patients hospitalisés avec Omicron, les personnes contaminées par Omicron ont entre 50 et 70% moins de chances d'être hospitalisés.
Cette analyse, qui va dans le sens de deux études britanniques publiées mercredi 22 décembre, est toutefois "hautement incertaine à cause du faible nombre des malades atteints par Omicron actuellement à l'hôpital, l'impossibilité de mesurer effectivement toutes les infections précédentes et la propagation limitée d'Omicron parmi les groupes les plus âgés", souligne l'agence dans un communiqué.
Pour autant, en raison de la propagation rapide d'Omicron, la pression sur le système hospitalier s'annonce rude.
"Même si un petite proportion (...) requiert une hospitalisation, il s'agit d'un nombre important de personnes", si bien que la "pression sur le NHS", le système public de santé, "va augmenter", souligne le texte.
"Les cas sont actuellement très hauts au Royaume-Uni et même une proportion relativement faible requérant une hospitalisation aboutira à un nombre important de personnes gravement malades", a souligné la directrice générale de l'agence britannique, Jenny Harries.
Sur le front de la vaccination, l'analyse indique que si les rappels améliorent la protection conférée par les vaccins, celle-ci s'estompe rapidement, présentant une diminution entre 15 et 25% environ 10 semaines après l'administration du rappel.
Tout en saluant des données "prometteuses", le ministre de la Santé, Sajid Javid, a souligné qu'il était "trop tôt" pour déterminer les prochaines étapes, et appelé les Britanniques à la prudence pendant les fêtes.
AFP/VNA/CVN