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Des voyageurs à l'aéroport de Los Angeles en Californie, le 24 décembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Selon le dernier bilan du site Flightaware, on comptait samedi près de 2.800 annulations de vols, dont 970 étaient des trajets liés aux États-Unis, qu'il s'agisse de liaisons internationales ou internes.
Vendredi 23 décembre, environ 2.400 annulations avaient été recensés selon la même source, qui comptabilise déjà plus de 1.100 annulations prévues dimanche 26 décembre.
Des pilotes, hôtesses de l'air et d'autres membres du personnel ont dû être mis en quarantaine après avoir été exposés au COVID, ce qui a contraint les compagnies Lufthansa, Delta ou encore United Airlines à annuler des vols.
Selon Flightaware, United Airlines a ainsi dû annuler environ 439 vols vendredi et samedi (les 24 et 25 décembre), soit environ 10% de ceux qui étaient programmés.
"Le pic de cas d'Omicron à travers le pays cette semaine a eu un impact direct sur nos équipages et les personnes qui gèrent nos opérations", a expliqué la compagnie américaine, qui a assuré s'efforcer de trouver des solutions pour les passagers affectés.
Delta Air Lines a également annulé plus de 300 vols samedi 25 décembre, et 170 la veille, toujours selon Flightaware, invoquant à la fois Omicron et, ponctuellement, des conditions météo défavorables. "Les équipes Delta ont épuisé toutes les options et les ressources" avant d'en venir à ces annulations, a plaidé la compagnie aérienne.
Plus de dix vols d'Alaska Airlines, dont des employés ont indiqué "avoir été potentiellement exposés au virus" et ont dû s'isoler en quarantaine, ont aussi été annulés.
Les compagnies chinoises les plus affectées
Les compagnies aériennes chinoises sont à l'origine du plus grand nombre d'annulations : China Eastern a supprimé environ 540 vols, soit plus d'un quart de son plan de vol, tandis qu'Air China a annulé 267 vols, également près du quart de ses départs prévus.
Des voyageurs à l'aéroport de LaGuardia, le 24 décembre à New York. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Ces annulations viennent perturber la volonté de renouer cette année avec les déplacements pour les fêtes, après un Noël 2020 frappé de plein fouet par la pandémie.
Selon les estimations de l'American Automobile Association, plus de 109 millions d'Américains devaient quitter leur région immédiate par avion, train ou en voiture entre le 23 décembre et le 2 janvier - soit une hausse de 34% par rapport à l'an dernier.
Ces perturbations n'ont fort heureusement pas eu de conséquences pour la tournée du père Noël, suivie scrupuleusement, depuis des décennies, par le Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD).
Le NORAD a compté exactement 7.623.693.263 cadeaux distribués cette année, après avoir suivi le parcours du traîneau grâce, explique l'organisme, à un capteur placé dans le nez de l'un des rennes.
Cette tradition trouve son origine dans une confusion téléphonique. En 1955, un journal du Colorado, voulant publier le numéro d'une ligne téléphonique censée permettre aux enfants d'appeler le Père Noël, avait imprimé par erreur celui du commandement militaire, qui avait alors décidé de se prendre au jeu.
AFP/VNA/CVN