Le président mexicain Enrique Pena Nieto (gauche) et le Premier ministre canadien Justin Trudeau, le 28 juin à Ottawa. |
Les deux dirigeants, qui avaient clairement affiché leur préférence pour un maintien du Royaume-Uni au sein de l'Union européenne, se réunissent avec le président mexicain Enrique Pena Nieto pour un sommet dit des "Trois amigos", rendez-vous traditionnel entre ces pays liés par un accord de libre-échange rassemblant 500 millions d'habitants.
Depuis le référendum britannique, M. Obama tente de rassurer les Américains - et les marchés - sur les conséquences d'un Brexit contre lequel il avait pourtant lancé de vives mises en garde lors de son passage en avril à Londres.
Des changements catastrophiques?
Jugeant qu'il y avait eu "un peu d'hystérie" après l'annonce des résultats, le président américain, qui s'exprimera en fin de journée devant les parlementaires canadiens, a martelé mardi 28 juin qu'il ne s'attendait pas à des "changements catastrophiques".
Si les trois pays veulent mettre en avant leur volonté d'avancer ensemble sur le climat, le Brexit "sera bien sûr au menu des discussions", a souligné Mark Feierstein, du Conseil de sécurité nationale (NSC). "Nous souhaitons évoquer ce que cela signifie pour nous et comment nous pouvons coordonner nos efforts".
Les trois dirigeants, qui s'exprimeront en début d'après-midi lors d'une conférence de presse commune, devraient aussi être interrogés sur Donald Trump, en lice pour succéder à M. Obama en janvier.
Lors d'un discours mardi 28 juin en Pennsylvanie, l'exubérant candidat républicain a réaffirmé qu'il entendait renégocier l'Accord de libre-échange nord-américain (Alena, ou Nafta en anglais), source selon lui de tous les maux pour les travailleurs américains.
"Si (le Canada et le Mexique) ne veulent pas d'une renégociation (...), j'indiquerai que l'Amérique entend se retirer de l'accord", a-t-il lancé.
AFP/VNA/CVN