Le président des États-Unis, Barack Obama. Photo : AFP/VNA/CVN |
M. Obama, dans un communiqué diffusé peu après que le premier ambassadeur américain au Myanmar depuis 22 ans eut pris ses fonctions, a fait savoir que l'allègement de ces sanctions va "permettre aux entreprises américaines de faire des affaires de façon responsable au Myanmar". "Alléger les sanctions représente un signe fort pour notre soutien aux Birmans", a assuré M. Obama.
M. Obama s'est gardé d'accorder un satisfecit général à Naypyidaw, en soulignant que "les réformes économiques de la Myanmar sont encore incomplètes". Les activités des entreprises américaines au Myanmar resteront encadrées. Mais sous réserve de notification aux autorités américaines, elles pourront investir dans un secteur-clé, le gaz et le pétrole, en partenariat avec le groupe public Myanma Oil and Gaz Enterprise (MOGE).
Dans un entretien au Financial Times publié le 12 juillet, le président Thein Sein, qui a multiplié les réformes depuis la dissolution de la junte en mars 2011, a de son côté appelé l'Occident à lever ses sanctions "pour rendre possible le commerce et les investissements dont ce pays a désespérément besoin".
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