Le directeur général de l'AIEA, Yukiya Amano. Photo : AFP/VNA/CVN |
Cette visite, le 13 décembre, permettra des discussions "centrées sur les droits nucléaires de l'Iran et ses activités pacifiques", a affirmé Ramin Mehmanparast lors de son point de presse hebdomadaire. Mais Téhéran est aussi prêt à "discuter de certains sujets qui pourraient être source d'inquiétude pour les responsables de l'agence", a-t-il ajouté sans préciser à quels sujets il faisait référence.
L'AIEA réclame depuis des mois des éclaircissements de Téhéran sur une liste d'observations et de questions qui laissent selon elle planer un doute sur l'existence d'un objectif militaire caché derrière le programme nucléaire iranien. L'agence a aussi demandé avec insistance, sans succès jusqu'à présent, à visiter un site de la base militaire de Parchin, près de Téhéran.
L'Iran a toujours rejeté en bloc les soupçons de l'AIEA, et affirme ne pas avoir l'intention de développer des usages militaires du nucléaire. Téhéran souligne que les demandes de l'AIEA excédent les obligations de l'Iran dans le cadre du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) dont il est signataire.
La reprise des discussions le 13 décembre intervient après plusieurs rencontres depuis le début de l'année qui se sont toutes soldées par un échec. Selon l'AIEA, l'enjeu de cette nouvelle rencontre demeure la signature d'un accord sur une "approche structurée" donnant aux inspecteurs de l'agence un accès plus large à des sites- notamment celui de Parchin-, individus ou documents leur permettant de vérifier les points prêtant à suspicion.
"L'Iran espère que les discussions aboutiront à la reconnaissance de tous ses droits et à la levée des inquiétudes de l'agence", a commenté M. Mehmanparast. Le directeur général de l'AIEA, Yukiya Amano a estimé de son côté la semaine dernière que "s'il y a une volonté politique de la part de l'Iran, nous avons une chance (...) d'atteindre un accord".
AFP/VNA/CVN