>>Iran : les États-Unis doivent lever leurs sanctions pour qu'un retour à l'accord soit possible
>>Reprise des négociations sur le nucléaire, Téhéran "déterminé" à trouver un accord
Une vue du 8e cycle des négociations sur le nucléaire iranien, le 27 décembre à Vienne. |
Photo : IRNA/VNA/CVN |
Les délégations s'étaient séparées temporairement la semaine dernière après plusieurs jours de discussions "dures et intenses" selon Téhéran, en faisant état de quelques avancées sur le plan technique.
"Aujourd'hui, un nouveau cycle de pourparlers s'ouvre. La question des garanties et de la vérification" de la levée des sanctions américaines si Washington réintégrait l'accord "sont à l'ordre du jour", a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, cité par l'Agence de presse officielle IRNA.
"La chose la plus importante pour nous est d'atteindre un point où nous pouvons vérifier que le pétrole iranien sera vendu facilement et sans aucune limite, que l'argent de ce pétrole sera transféré en devises étrangères sur des comptes bancaires iraniens, et que nous pourrons bénéficier de tous les revenus des différents secteurs économiques", a ajouté Hossein Amir-Abdollahian.
Le porte-parole des Affaires étrangères iraniennes, Saïd Khatibzadeh, a "conseillé à tous les participants aux négociations de venir à Vienne avec la volonté d'obtenir un bon accord", soulignant le refus de Téhéran de "perdre du temps et de l'énergie".
Les délégations de l'Iran et des pays encore membres de l'accord de 2015 (Russie, Chine, Grande-Bretagne, France et Allemagne), doivent se retrouver à 17h00 GMT, selon une source proche du dossier. Les États-Unis participent aux négociations de manière indirecte.
L'accord offrait à Téhéran la levée d'une partie des sanctions étouffant son économie en échange d'une réduction drastique de son programme nucléaire, placé sous strict contrôle de l'ONU.
Il est moribond depuis le retrait unilatéral des États-Unis en 2018 et le rétablissement de sanctions économiques affectant plusieurs secteurs économiques du pays, dont l'exportation de pétrole. L'Iran est ensuite revenu progressivement sur la plupart de ses engagements.
AFP/VNA/CVN