Nucléaire iranien : réunion Iran-Turquie-Brésil suite à l'application des sanctions

Les chefs de la diplomatie iranien, turc et brésilien ont discuté le 25 juillet du suivi de leur proposition de solution à la crise du nucléaire iranien, la Turquie et le Brésil invitant Téhéran à négocier avec "souplesse" et "transparence" avec les Occidentaux.

Cette rencontre tripartite était la première depuis le vote par le Conseil de sécurité de l'ONU, le 9 juin, d'un quatrième train de sanctions contre l'Iran pour son refus de suspendre ses activités nucléaires sensibles.

Au cours d'une conférence de presse avec son homologue brésilien Celso Amorim, à laquelle ne participait pas le ministre iranien Manouchehr Mottaki, le ministre turc Ahmet Davutoglu a enjoint l'Iran de négocier le plus vite possible avec les Occidentaux. "Ce que nous avons dit aux 2 parties, depuis le début, est que cette réunion (avec le groupe des 5 + 1) doit avoir lieu le plus vite possible et que les 2 parties doivent discuter de toutes les questions de la façon la plus transparente et la plus ouverte", a-t-il dit.

M. Mottaki a rejoint les 2 ministres à l'issue de ce point de presse, pour un déjeuner de travail.

Les autorités iraniennes ont gelé le 28 juin pour 2 mois des discussions avec les 6 grandes puissances impliquées dans le dossier (États-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne, dits les "5 + 1").

La semaine dernière, la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, qui représente le groupe, avait jugé que les conditions étaient réunies pour une reprise du dialogue avec Téhéran. Dans la foulée, le chef de la diplomatie iranienne Manouchehr Mottaki avait déclaré que les négociations pourraient reprendre en septembre.

"Il y a une proposition pour une réunion technique", a pour sa part déclaré M. Amorim, faisant référence aux discussions avec le Groupe de Vienne et à la proposition faite par l'Iran, la Turquie et le Brésil, dite Déclaration de Téhéran.

L'Iran, qui est soupçonné par les Occidentaux de vouloir se doter de l'arme nucléaire, a proposé le 17 mai aux grandes puissances, avec le Brésil et la Turquie, d'échanger en territoire turc 1.200 kg de son uranium faiblement enrichi (3,5%) contre 120 kg de combustible enrichi à 20% destiné au réacteur de recherche médicale de Téhéran.

AFP/VNA/CVN

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