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Le Premier ministre néo-zélandais Bill English (centre) fait une déclaration aux médias, le 23 septembre 2017 à Auckland. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Cette élection est la plus incertaine depuis de nombreuses années, avec des sondages annonçant d'abord la victoire de M. English puis de Mme Ardern et enfin à nouveau du chef du gouvernement sortant.
"Cette élection va être très serrée. (...) C'est une course de vitesse entre les deux grands partis", a reconnu Bill English vendredi 22 septembre.
Mais depuis l'entrée en vigueur en 1996 d'un nouveau système électoral, qui implique que les Néo-Zélandais votent d'une part pour une liste et de l'autre pour un candidat, aucun parti n'est parvenu seul à rafler la majorité absolue.
Il y a deux mois encore, M. English, qui avait succédé en décembre au très populaire John Key, voyait la partie gagnée d'avance face à un centre-gauche au fond du trou.
Mais la campagne a changé de physionomie avec l'arrivée à la tête de l'opposition le 1er août de Mme Ardern. Elle a bénéficié d'un extraordinaire élan de sympathie et fait gagner initialement aux travaillistes 20 points dans les sondages.
Elle a joué à fond la carte du changement générationnel après neuf années de règne du Parti national (centre-droit). Les législatives ont lieu tous les trois ans en Nouvelle-Zélande.
À 37 ans, elle postule donc pour être le plus jeune Premier ministre de son pays depuis 1856, et la troisième femme à occuper cette fonction.
Les bureaux de vote fermeront à 19h00 (07h00 GMT). Quelque 3,2 millions d'électeurs sont appelés aux urnes, mais plus d'un million ont voté par anticipation.