>>L'accord nucléaire iranien en jeu à l'ONU
Le président iranien Hassan Rohani devant l'ONU, le 20 septembre à New York. |
"Ses propos contre l'Iran étaient ignorants et malveillants, pleins d'informations fausses et d'allégations infondées", a déclaré M. Rohani, s'adressant à la 72e session de l'Assemblée générale de l'ONU.
Mardi 19 septembre, dans son discours devant l'Assemblée générale, M. Trump a accusé l'Iran de "déstabiliser" le Moyen-Orient et de "soutenir le terrorisme".
Par ailleurs, M. Trump a qualifié l'accord sur le nucléaire iranien, conclu sous la présidence de son prédécesseur Barack Obama, de "honte" pour les États-Unis, et a déclaré qu'il ne renouvellerait peut-être pas son aval à cet accord lors de la prochaine échéance, à la mi-octobre. M. Trump a critiqué cet accord comme "une des transactions les pires et les plus partiales auxquelles les États-Unis aient jamais participé".
En vertu de l'accord sur le nucléaire iranien, officiellement appelé Plan global d'action conjoint (JCPOA), toutes les sanctions imposées à l'Iran en raison de ses activités nucléaires sont levées, à condition que l'Iran respecte les termes de l'accord au cours des prochaines années.
En réaction à ces propos, M. Rohani a rejeté les allégations américaines, et a défendu la dimension internationale du JCPOA. "Le JCPOA ne concerne pas juste un ou deux pays. Il s'agit d'un document du Conseil de sécurité de l'ONU, qui concerne l'ensemble de la communauté internationale", a déclaré M. Rohani, ajoutant que l'Iran réagirait fermement à toute violation du JCPOA.