>>L'accord nucléaire iranien en jeu à l'ONU
Une rencontre aux Nations unies à New York, le 20 septembre. |
Une rencontre aux Nations unies à New York, le 20 septembre. Photo : AFP/VNA/CVN |
Dans un climat rendu plus explosif chaque jour par les déclarations incendiaires du président américain contre l'Iran, les chefs de la diplomatie américaine Rex Tillerson et iranienne Mohammad Javad Zarif se sont retrouvés dans la même pièce pour la première fois.
Avec eux, les autres signataires de l'accord historique de Vienne : Russie, Chine, Grande-Bretagne, France et Allemagne.
La réunion, qui a duré plus d'une heure, a été "difficile", selon une source européenne, selon qui MM. Tillerson et Zarif ont eu des "échanges directs" assez longs.
"Le ton était très concret, il n'y a pas eu de cris, nous ne nous sommes pas lancés des chaussures dessus", a assuré le secrétaire d’État américain, jugeant "utile d'entendre" le point de vue des autres parties.
Tous les partenaires de l'Iran dans l'accord nucléaire, "à l'exception d'un pays (les États-Unis), ont insisté sur la nécessité de respecter totalement (le texte) ainsi que sur le fait que celui-ci est non négociable et que toutes les parties restent engagées en faveur de cette réussite internationale", a réagi M. Zarif à la télévision publique iranienne, depuis New York.
La cheffe de la diplomatie européenne Federica Mogherini, qui préside la commission du suivi, a souligné à l'issue de la rencontre que tous les participants étaient tombés "d'accord pour juger que le texte est jusqu'ici respecté par tous".
"L'accord fonctionne", a-t-elle martelé. "Nous avons déjà une crise nucléaire, nous n'avons pas besoin d'une deuxième", a-t-elle ajouté, en référence à la République démocratique populaire de Corée, au cœur des angoisses internationales.
AFP/VNA/CVN