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Photo prise le 21 février d'un conducteur à bord d'une voiture électrique de Nissan, modèle Leaf, durant un test à Yokohama. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le groupe, pionnier de la technologie électrique avec la citadine Leaf qu'il a lancée en 2010, fait désormais face à une rude concurrence, alors que la plupart des fabricants se détournent du moteur à combustion classique dans un contexte de durcissement des normes environnementales.
Nissan a écoulé l'an dernier 163.000 voitures électrifiées, qui regroupent les automobiles purement électriques et celles équipées du système e-POWER, une propulsion électrique dotée d'une motorisation essence permettant de recharger la batterie du véhicule.
Selon ses prévisions détaillées dans un communiqué, il espère réaliser en 2025 la moitié de ses ventes au Japon et en Europe avec ce type de voitures, de 20 à 30% aux États-Unis et de 35 à 40% en Chine.
Le partenaire du français Renault, qui a lancé en septembre 2017 une nouvelle version de sa Leaf, compte étoffer sa gamme en développant "huit nouveaux véhicules purement électriques", selon un communiqué.
Il met aussi les bouchées doubles en Chine, premier marché automobile mondial, où il veut introduire 20 modèles électrifiés. Il avait dévoilé en février un investissement de 7,6 milliards d'euros sur cinq ans dans le pays.
Ces ambitions s'inscrivent dans son plan à moyen terme, qui doit lui permettre d'atteindre un chiffre d'affaires annuel de 16.500 milliards de yens en 2022-23 (+30% par rapport à 2016/17).
Son rival japonais Toyota avait pour sa part annoncé fin 2017 son intention de réaliser d'ici 2030 au moins 50% de ses ventes mondiales avec des véhicules électriques et hybrides (carburant/électrique), contre environ 15% actuellement.
Concernant ses projets de conduite autonome, Nissan a indiqué "ne pas avoir modifié son programme de tests", effectué avec "une petite flotte de véhicules", après l'accident d'un véhicule autonome d'Uber qui a coûté la vie à une piétonne lundi 19 mars aux États-Unis. Toyota, à l'inverse, a décidé de suspendre ses essais, arguant de l'impact "émotionnel" sur ses équipes de chauffeurs.