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Un des salariés d'Amazon Espagne, dans le centre logistique de San Fernando de Henares, près de Madrid. |
La grève convoquée mercredi 21 mars et jeudi 22 mars dans le plus grand centre logistique d'Amazon dans le pays, pour la première fois depuis son ouverture en 2012, doit prendre fin jeudi à minuit, mais les syndicats, insatisfaits de la réponse de la direction, se réuniront de nouveau dans les prochains jours.
"Nous n'écartons absolument pas la possibilité d'une grève indéfinie",a expliqué Ana Berceruelo, représentante du syndicat Commissions ouvrières (CCOO). Selon elle, le suivi de la grève était "un peu supérieur" jeudi 22 mars à celui de mercredi 21 mars, évalué à 98%. Le groupe n'a pas communiqué sur le suivi de la grève.
La déléguée de CCOO a estimé insuffisante la proposition faite par Amazon (dans un communiqué et non lors de discussions avec les syndicats), d'augmenter le salaire de base des employés du centre en grève à partir du 1er avril, de 1,6% à 5,6%. Selon elle, cette proposition ne représentera une réelle hausse de salaire que pour les nouveaux embauchés de moins de six mois, soit environ "20% des effectifs".
Selon CCOO, l'objectif de la direction est d'appliquer la convention du secteur de la logistique et non plus la convention d'entreprise spécifiquement en vigueur sur ce site. Amazon a rappelé avoir récemment "investi 500 millions d'euros en Espagne et créé plus de 1.600 emplois fixes".
Fin 2017, des salariés d'un centre de distribution en Italie et de six sites Amazon en Allemagne s'étaient également mis en grève pour réclamer une redéfinition de leurs conditions de travail et des hausses de salaires.